Quel lien entre émotions, anxiété et mes idées

Cela peut avoir des implications importantes pour l’apprentissage et la mémoire. En utilisant régulièrement une idée ou une compétence, nous renforçons les schémas neurosynaptiques en lien avec cette idée ou cette compétence, ce qui peut améliorer notre capacité à nous en souvenir et à l’utiliser efficacement.

Les neurosciences ont montré que l’utilisation régulière d’une idée ou d’une compétence renforce les schémas neurosynaptiques en lien avec cette idée, ce qui peut améliorer notre capacité à nous en souvenir et à l’utiliser efficacement, ou a contrarion nourrir un problème émotionnel. Et c’est bien là que la bas blesse puisque chacun d’entre nous est en capacité à nourrir un problème sans se rendre compte que c’est bien ce qu’il fait.

Les émotions et les pensées inconscientes sont en lien

L’amorçage affectif

Plusieurs études ont montré que l’utilisation d’une idée peut activer ou pré-activer les émotions en lien avec cette idée. Cette observation est liée au concept de l’amorçage affectif, qui est la capacité d’un stimulus à influencer la réponse émotionnelle à un autre stimulus.

Par exemple, une étude menée en 2001 par Bower et ses collègues a montré que l’exposition à des stimuli visuels positifs, tels que des images heureuses, peut améliorer l’humeur des participants et augmenter leur accès à des souvenirs positifs. De même, l’exposition à des stimuli visuels négatifs, tels que des images tristes, peut entraîner une humeur négative et diminuer l’accès à des souvenirs positifs.

D’autres études ont montré que l’utilisation d’une idée peut activer les émotions en lien avec cette idée. Par exemple, une étude menée en 2009 par Kross et ses collègues a montré que l’utilisation de la première personne du singulier dans le discours intérieur peut augmenter l’activation des émotions, par rapport à l’utilisation de la troisième personne du singulier. Cette observation suggère que l’utilisation de l’idée de soi peut activer les émotions en lien avec cette idée.

En outre, certaines études ont montré que l’activation émotionnelle peut avoir un impact sur la consolidation de la mémoire. Par exemple, une étude menée en 2011 par McGaugh et ses collègues a montré que l’activation émotionnelle peut renforcer la consolidation de la mémoire, en augmentant la libération d’adrénaline, qui est une hormone impliquée dans la régulation de la mémoire.

Plusieurs études ont donc montré que l’utilisation d’une idée peut activer ou pré-activer les émotions en lien avec cette idée. Cette observation est liée au concept de l’amorçage affectif, qui est la capacité d’un stimulus à influencer la réponse émotionnelle à un autre stimulus.

Plus je nourri un idée et plus je nourri l’émotion qui est en lien avec cette idée

Jack Panksepp un neuroscientifique américain connu pour son travail sur les émotions chez les animaux et les humains a proposé que chaque émotion primaire est associée à un système de neurotransmetteurs spécifique dans le cerveau, ce qui explique pourquoi les émotions peuvent avoir un impact significatif sur le comportement et la cognition. En outre, Panksepp a proposé que l’utilisation de l’idée ou de l’expérience peut activer ces systèmes de neurotransmetteurs et entraîner l’activation émotionnelle.

Panksepp a également proposé que les émotions peuvent être activées de manière inconsciente, ce qui peut influencer le comportement sans que les personnes en soient conscientes. Par exemple, il a suggéré que les émotions de peur peuvent être activées par des stimuli subliminaux, tels que des images ou des sons présentés trop rapidement pour être perçus consciemment.

En somme, il a proposé une théorie selon laquelle les émotions sont fondamentales pour le comportement et la cognition, et que ces émotions peuvent être activées par l’utilisation de l’idée ou de l’expérience. Ses travaux ont contribué à la compréhension de l’importance des émotions dans la vie quotidienne et dans les troubles émotionnels tels que la dépression et l’anxiété.

Conséquence en matière d’accompagnement

Si j’utilise en cabinet des méthodologie issue de l’hypnose formelle ou conversationnelle, il me semble impératif que dans le cadre d’un accompagnement construit et durable, l’éducation à l’observation de ses pensée et à la manière de mieux les mener (ou de la re-cadrer) est un impondérable minimal a priori.

En effet, travailler dans le champs émotionnel est fondamental lorsqu’il s’agit d’aller apaiser une émotion ou résoudre une émotion traumatique, en revanche si nous ne prenons pas conscience que notre façon de parler et notre façon de penser nourri des problèmes sans avoir pris conscience que c’était bien le cas, alors il ne faudra pas s’étonner que certains pensent que l’hypnose ne fonctionne pas bien dans le temps ou que les phénomènes d’anxiété se ré-installe après quelques mois.

Ce n’est que dans le cadre d’un approche holistique que les changement s’inscrivent dans la durée de mon point de vue, c’est la raison pour laquelle, je construis mon accompagnement en ce sens.

Penser différemment peut-il déconstruire les anciens schémas ?

L’élagage synaptique est le processus par lequel les synapses non utilisées sont éliminées dans le cerveau, ce qui permet aux synapses utilisées de renforcer leurs connexions et d’améliorer la transmission des informations. Ce processus est important pour la formation de nouveaux schémas de pensée et pour l’apprentissage.

Le déconditionnement proposé par la CNV est un processus de remise en question des croyances, des attitudes et des comportements conditionnés qui peuvent nuire aux relations interpersonnelles. Il s’agit d’un processus de prise de conscience qui permet de reconnaître les schémas de pensée et de comportement qui peuvent être nocifs, et de les remplacer par des schémas plus positifs et plus constructifs.

Ces deux processus peuvent être liés sur le plan neuroscientifique. En effet, le déconditionnement proposé par la CNV peut nécessiter une réorganisation des schémas synaptiques dans le cerveau. En reconnaissant les schémas de pensée et de comportement conditionnés, une personne peut apprendre à les remplacer par des schémas plus positifs et plus constructifs, ce qui peut nécessiter une élimination des synapses non utilisées et une réorganisation des schémas synaptiques dans le cerveau.

En reconnaissant les schémas de pensée et de comportement conditionnés, une personne peut apprendre à les remplacer par des schémas plus positifs et plus constructifs, ce qui peut nécessiter une élimination des synapses non utilisées et une réorganisation des schémas synaptiques dans le cerveau.