Effet pygmalion et effet golem
Comment ma propre pensée influence les animaux et les autres êtres humains
L’effet Pygmalion et l’effet Golem sont deux concepts psychologiques qui sont liés aux attentes et aux croyances que les personnes ont à l’égard des autres.
L’effet Pygmalion, également connu sous le nom d’effet Rosenthal-Jacobson, est le phénomène par lequel les attentes positives ou négatives qu’une personne a envers une autre personne peuvent influencer le comportement et les résultats de cette dernière.Ce phénomène a été démontré dans des études sur l’apprentissage, où les attentes des enseignants à l’égard de leurs élèves ont influencé les résultats scolaires de ces derniers.L’effet Pygmalion peut également être observé dans d’autres contextes, tels que dans les relations interpersonnelles ou dans le monde du travail.
En revanche, l’effet Golem est le phénomène inverse de l’effet Pygmalion. Il se produit lorsque les attentes négatives qu’une personne a envers une autre personne peuvent influencer négativement son comportement et ses résultats. Ce phénomène a également été démontré dans des études sur l’apprentissage et les performances professionnelles.
José Colleatte
José Colleatte
Ma vision de l’hypnose
Mon code de déontologie
Les effets Pygmalion et Golem soulignent l’importance des attentes et des croyances que les personnes ont à l’égard des autres, ainsi que de leur impact potentiel sur les comportements et les résultats. Il est donc important d’être conscient de ces effets et de faire preuve d’une attitude impartiale et équitable dans nos interactions avec les autres, afin d’éviter tout biais inconscient ou jugement erroné.
Comment la pensée des chercheurs change le comportement des rats ?
Les chercheurs ont observé que la pensée des chercheurs pouvait avoir un impact sur le comportement des rats. Cette observation est liée à l’effet Pygmalion, qui est le phénomène par lequel les attentes d’une personne envers une autre peuvent influencer le comportement de cette dernière.
La pensée des chercheurs et l’effet Pygmalion
Les chercheurs ont observé que leur propre pensée pouvait avoir un impact sur le comportement des rats qu’ils étudiaient. Par exemple, si un chercheur s’attendait à ce qu’un rat soit intelligent et performant dans une tâche, le rat avait tendance à effectuer la tâche plus rapidement et plus efficacement. De même, si un chercheur s’attendait à ce qu’un rat soit lent et peu performant, le rat avait tendance à effectuer la tâche plus lentement et avec moins d’efficacité.
Cette observation est liée à l’effet Pygmalion, qui est le phénomène par lequel les attentes d’une personne envers une autre peuvent influencer le comportement de cette dernière. Dans le contexte de la recherche scientifique, cela signifie que les attentes des chercheurs à l’égard des résultats de leur étude peuvent influencer les résultats réels.
Les études scientifiques qui font état de cette observation
Plusieurs études scientifiques ont fait état de l’observation selon laquelle la pensée des chercheurs peut changer le comportement des rats. Par exemple, une étude menée en 1964 par Rosenthal et Fode a montré que les rats d’un groupe considéré comme “intelligent” ont mieux performé dans un test de labyrinthe que les rats d’un groupe considéré comme “peu performants”, bien que les deux groupes aient été élevés de manière identique.
Une autre étude menée en 1975 par D’Amato et Dean a montré que les rats traités avec un traitement médicamenteux expérimental ont mieux performé dans un test de labyrinthe lorsque le chercheur pensait qu’ils avaient reçu le traitement réel, même si le traitement qu’ils avaient réellement reçu était un placebo.
La pensée des chercheurs peut avoir un impact sur le comportement des rats qu’ils étudient, ce qui est lié à l’effet Pygmalion. Les attentes des chercheurs à l’égard des résultats de leur étude peuvent influencer les résultats réels, ce qui souligne l’importance de la rigueur scientifique et de l’objectivité dans la recherche scientifique. Ces observations soulèvent également des questions importantes sur les pratiques éthiques dans la recherche scientifique, notamment en ce qui concerne les biais inconscients et les attentes des chercheurs.
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Des études ont-elles démontré la même chose chez les êtres humains ?
des études ont également démontré l’effet Pygmalion chez les êtres humains. Plusieurs études ont montré que les attentes des enseignants à l’égard de leurs élèves pouvaient influencer leur comportement et leurs résultats scolaires. Par exemple, une étude menée en 1968 par Rosenthal et Jacobson a montré que les enseignants qui s’attendaient à ce que leurs élèves soient “en retard” ou “en avance” ont influencé les résultats scolaires réels de ces élèves en leur donnant plus ou moins d’attention et d’encouragement.
De même, une étude menée en 1985 par Word et ses collègues a montré que les attentes des médecins à l’égard de leurs patients pouvaient influencer leur état de santé. Les médecins qui s’attendaient à ce que leurs patients se rétablissent plus rapidement ont donné des soins plus attentionnés et ont été plus positifs avec leurs patients, ce qui a entraîné un rétablissement plus rapide des patients.
Ces observations soulignent l’importance des attentes et des croyances des professionnels de la santé, des enseignants et d’autres personnes dans leur interaction avec les personnes qu’ils traitent ou enseignent. Les attentes positives peuvent avoir des effets bénéfiques sur le comportement et les résultats, tandis que les attentes négatives peuvent avoir des effets négatifs. Cela souligne également l’importance de l’empathie et de la prise en compte de l’expérience des personnes que l’on traite ou que l’on enseigne, afin d’éviter des biais inconscients et des jugements erronés.
Quels sont les incidence en matière d’accompagnement ?
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