Haut Potentiel Intellectuel

L’accompagnement de l’adulte surdoué à Bordeaux

J’accompagne des adultes surdoués depuis plus de 20 ans, dans des contextes de vie professionnelle et personnelle. Mon accompagnement se base sur l’hypnose, les thérapies systémiques, la psychologie positive, la communication non violente, la mindfulness, la gestalt, l’EMDR, les approches sensorimotrices, les neurosciences cognitives …

psychologue surdoué à Bordeaux

Accompagner l’adulte surdoué dirige souvent l’accompagnement vers l’hypersensibilité, l’hyperesthésie, l’hypervigilance, à des parcours d’enfance particuliers, voire difficiles et nécessite régulièrement la mobilisations d’outils et d’approches spécifiques.

José Colleatte

José Colleatte

José Colleatte
Ma vision de l’hypnose
Mon code de déontologie

Séance individuelle / Couple

– 1h30 –

Hypnose – Haut potentiel

Vous êtes surdoué, avez un HPI, HQI, THPI, THQI,  vous habitez Bordeaux ou sa région, je vous accueille au cabinet médical du 118 au Bouscat.

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Surdoué, HPI, HQI, THPI, THQI

L’accompagnement des hauts potentiels à Bordeaux

Les adultes surdoués (ou à haut potentiel) présentent généralement un certain nombre de traits qui les distinguent de la moyenne dans notre société.

On définit les personnes à haut potentiel, à travers des études, des recherches ou des définitions, comme étant les 2 à 3% de personnes ayant les plus hauts Coefficient Intellectuel ou Q.I.

Bien que le focus soit actuellement plus orienté sur les enfants qui pourraient être concernés, à l’âge adulte des personnes à haut potentiel continuent de ressentir une différence tout au long de leur vie, différence dans leur représentation du monde, dans leurs modes de fonctionnement et aussi, parfois, dans leurs capacités de perception par exemple.

Un certain nombre de personnes à haut potentiel intellectuel peuvent se retrouver en souffrance, en déshérence en matière d’accompagnement, frappées d’un fort sentiment de solitude ou d’incompréhension.
Les accompagner dans une relation d’aide n’est souvent possible qu’après qu’un rapport stimulant soit établi.

Changer, aller vers ses désirs, se sentir autorisé à reconnaître ses modes de fonctionnement différenciants dans un premier temps en les identifiant mieux, puis exploiter ce potentiel à travers la réalisation d’actions porteuses des valeurs incarnées par la personne elle-même, leur donner du sens.
Aller vers un alignement, une unicité, redéfinir les contours de sa personnalité va régulièrement passer par des propositions psychoéducatives argumentées, précises, transparentes, sensées.

Définition du haut potentiel (surdoué)

Surdoué : En terme de statistiques, un individu « surdoué » présente un  QI au-dessus de 130 sur l’échelle de Wechsler (échelle standard).

Ce choix de 30 points au-dessus de la moyenne correspond symétriquement au seuil reconnu de la déficience intellectuelle (QI total ≤ à 70). Dans les deux cas, cela représenterait  2,2 % de la population étalonnée.

“Surdoué”, terme derrière lequel peu de personnes concernées se retrouvent. En effet, la charge émotionnelle, les fantasmes de ce que serait une personne surdouée éloignent un certain nombre des personnes concernées. Pour la plupart d’entre elles, elles se ressentent le plus souvent : “en décalage, à coté, en marge, comme des ovnis, des martiens” etc …

La définition du surdoué, ou du haut potentiel, ne fait pas consensus. Elle consiste en effet à reconnaître la définition de la personne surdouée au regard d’un test de QI qui propose de mesurer l’intelligence, sans que l’intelligence, elle-même, soit complètement définie.

En acceptant que la définition de surdoué reste “ouverte”, les tests de QI ne révèlent qu’un potentiel. Si le potentiel est exceptionnel, il ne se manifeste pas toujours par des réalisations exceptionnelles. En réalité les difficultés individuelles rencontrées au cours des apprentissages, les différents parcours de vie vont permettre à ce potentiel de s’exprimer ou non.

Les termes utilisés pour désigner la douance

Pour définir le haut potentiel intellectuel, termes et nuances de leurs définitionsEchelle standardisée (WAIS)

HPI : Haut Potentiel Intellectuel
HQI : Haut Quotient Intellectuel
HPI et HQI concerneraient les personnes situées dans un range de QI compris entre 130 (de 120 à 132) et 145 (de 140 à 145).
THPI : Très Haut Potentiel Intellectuel
THQI : Très Haut Quotient Intellectuel
THPI et THQI concerneraient les personnes présentant un QI au-delà de 145.
EIP : Enfant Intellectuellement Précoce On détecte les EIP le plus souvent chez les enfants à qui il est proposé de sauter des classes
Zèbre : Le terme “Zèbre” est apparu dans la littérature pour éviter d’utiliser d’autres termes trop lourdement connotés et souvent mal ou pas compris (surdoué, HPI, etc…).  

Spécificités liées au haut potentiel

Aujourd’hui les recherches en neurosciences permettent d’observer des différences dans certaines structures du cerveau des personnes à haut potentiel.

Chez celles-ci, certains traits caractéristiques peuvent être observés. On retrouve fréquemment la curiosité intellectuelle, le goût de la réussite, de l’accomplissement, le goût d’apprendre, de découvrir, un type d’humour.

Régulièrement, on trouve également, un sentiment d’incompréhension, un sentiment de solitude, une sensation d’un décalage (être en marge, un ovni, un martien). Une certaine sensibilité interpersonnelle et une sensibilité émotionnelle – qui vont généralement de paire – peuvent être régulièrement observées chez les personnes surdouées.

Ces caractéristiques sont inconstantes et ne désignent pas nécessairement le surdon. Présentes, elles ne signent pas le surdon, absentes elles ne l’excluent pas.

Les stéréotypes des surdoués peuvent être liés aux biais d’observation. En effet, les études, les recherches relatives aux surdoués peuvent s’appuyer en tout ou partie sur des contributions d’accompagnants, de “psy”. Mais quand les personnes à haut potentiel vont bien, elles ne vont généralement pas consulter.

D’autre part il y a un risque à la sur attribution : quand un surdoué est anxieux, il peut être anxieux parce qu’il est anxieux, et pas nécessairement parce qu’il est surdoué. De la même façon qu’un surdoué aurait le front qui perle ne permettrait pas d’en conclure que son intelligence transpire mais simplement qu’il fait chaud.

Une étude qui concerne 1 million de personnes en Suède, poursuivie pendant 20 ans, tend à montrer que plus les personnes sont intelligentes et moins elles sont hospitalisées en milieu psychiatrique, elles présentent moins de dépression ou de troubles schizophréniques. Nonobstant le fait que les statistiques semblent indiquer que le surdon protège des troubles psychiatriques, des surdoués suivent une thérapie, d’autres présentent une schizophrénie ou un état anxieux. Si, dans le cadre de la psychiatrie dite lourde, il semblerait que le surdon protège, pour autant il ne protège pas des tourments métaphysiques; au contraire, l’acuité intellectuelle peut ouvrir au non sens de la vie, du monde, de la mort et offre parfois un abord plus douloureux de ces questions.

Haut potentiel intellectuel, le choix du psychologue

En France, l’usage professionnel du titre de psychologue, accompagné ou non d’un qualificatif, est réservé aux titulaires d’un diplôme obtenu après 5 ans d’études spécialisées. La thérapie est un moyen de prévenir, traiter, soigner ou soulager une maladie. Si une personne est malade, elle doit être prise en charge par un spécialiste, en l’occurrence, un médecin.

psy surdoué à Bordeaux

choisir un psy pour les adultes surdoués

Peut-on dire qu’une personne qui se sentirait en décalage, différente, en marge, qui rencontrerait des difficultés à appréhender, à connaître et à mieux accepter ses émotions, une personne qui pourrait rencontrer des difficultés à gérer les informations qui lui viennent de l’extérieur et qu’elle pourrait juger parfois envahissantes (bruit, odeur, lumière…), une personne qui pourrait avoir le sentiment de trop penser, une personne qui pourrait rencontrer un fort sentiment de solitude, une personne qui pourrait très vite s’ennuyer, qu’elle est malade ?

Dans l’accompagnement avec l’hypnose, il ne s’agit pas d’accompagner des pathologies nécessitant une guérison et donc une thérapie. Il s’agit le plus souvent de travailler sur les structures émotionnelles, la façon dont nous nous racontons notre propre histoire, ce que nous en savons, de comprendre ses peurs, d’observer et d’appréhender parfois ce que nous pensons, et plus je comprends l’hypnose et moins je conçois son rôle en terme de thérapie, fût-elle brève. Nous travaillons l’organisation inconsciente de vos ressentis, sur votre objectif, votre but, ce qui est important pour vous dans le respect de vos valeurs, de vos croyances, de votre identité.

Si l’hypnose a encore une image sulfureuse auprès d’une certaine population, elle tend à se démocratiser dans divers secteurs d’activités, au sein des grandes entreprises pour le top et le middle management, dans les milieux sportifs, dans les milieux du spectacle et de la télévision, autant de secteurs d’activités où la capacité à mobiliser son plein potentiel est de rigueur, voire une exigence.

Méthodes psychothérapeutiques

Traiter les phobies avec l'EMDR

Hypnose EMDR et mindfullness pour accompagner l’adulte surdoué à Bordeaux

Selon la fédération française de psychothérapie et de psychanalyse, « la psychothérapie a pour objet de traiter le mal-être que chacun peut rencontrer un jour dans sa vie. Selon les personnes et les circonstances, ce mal-être se manifeste dans le domaine psychologique, existentiel, affectif, sexuel, relationnel ou social. »

Psychologues, psychiatres, psychothérapeutes, psycho praticiens, psychanalystes, mais aussi les praticiens spécialistes de la PNL des thérapies systémiques, de la gestalt, de l’hypnose, de l’EMDR, de la thérapie sensorimotrice sont autant de personnes en capacité à accompagner les individus en recherche de mieux être, selon des approches et une réglementation relative à chaque discipline. Avec près de 400 méthodes dites « psychothérapeutiques », la diversité place le futur accompagné devant un choix vaste et complexe.

Quelle méthode d’accompagnement pour les adultes surdoués ?

Le bon déroulement de la « psychothérapie » ou de l’accompagnement dépend de plusieurs facteurs et repose en grande partie sur :

  • Le rapport : la dynamique relationnelle qui se crée entre la personne qui consulte et le psychothérapeute ou l’accompagnant. Dans le cas des personnes à haut potentiel intellectuel, un rapport stimulant, dynamique, respectueux, transparent, exigeant souvent, va être un préalable dans l’établissement de ce rapport.
  • L’utilisation d’une ou plusieurs méthodes de psychothérapie ou d’accompagnement.

Au delà du rapport accompagnant / accompagné, nous entrons ici dans les techniques d’accompagnement à proprement parler.

L’accompagnement dans la gestion des émotions de façon non spécifique des personnes à haut potentiel, s’oriente vers les techniques habituelles : hypnose, retraitement de l’émotion (EMDR), mais aussi des techniques issues des thérapies comportementale et cognitive et généralement des spychodynamiques orientées vers la solution.

L’apprentissage de l’auto hypnose est aussi bien souvent un vecteur d’accompagnement sur le long terme, dans la continuité de ce qui peut se faire en séance, au même titre que la la mindfulness qui offre des résultats très intéressants pour cette population.

Il est également intéressant de noter, pour un nombre non négligeable d’individus, un enfermement dans des boucles de pensées, un surinvestissement du mental au mépris, dans certains cas, du corps physique, qui peut être totalement désinvesti. De façon complémentaire, les massages, le yoga, l’acuponcture… peuvent accompagner le changement.

Dans tous les cas, orientez-vous vers le professionnel qui vous inspire confiance.

Faut-il un psychologue expert ou HPI pour accompagner un adulte surdoué ?

haut potentiel intellectuel à Bordeaux

un psychologue expert des surdoués pour accompagner le HPI ?

Il est évidemment toujours souhaitable de trouver un accompagnant dont le champs d’expertise réponde à nos attentes, mais comment se sentir en confiance si vous ne vous sentez pas compris ? Comment se sentir en sécurité si vous doutez des compétences de la personne qui se trouve face à vous ? Comment ne pas s’ennuyer si vous voyez venir les questions avant même qu’on ne vous les pose ?

L’accompagnement et son succès reposent en très grande partie sur la relation accompagnant / accompagné. Un certain nombre d’études ont montré qu’en matière de communication, nous communiquons dans une forme d’évidence avec des personnes qui sont dans un range de QI de plus ou moins 20 points. Par expérience et par observation personnelle, il est notable lors de soirées spécifiquement dédiées aux zèbres, que les personnes se regroupent naturellement par range de QI et semble nettement se resserrer pour les personnes les plus à droite de la courbe.

L’homme est en capacité de considérer comme vrai ce qu’il peut imaginer. Être entendu pour ce que nous sommes vraiment présuppose que la personne en charge de nous écouter soit en mesure d’accepter ce que nous lui décrivons comme possible. Pour une personne à haut potentiel ou à très haut potentiel intellectuel, c’est souvent avec un accompagnant dans ce range de QI et après que ses capacités soient reconnues que la relation pourra se créer. Enfin pouvoir se dire, enfin être compris pour qui nous sommes, dans l’évidence de la communication, dans le partage d’une énergie similaire, dans l’acceptation des limites de l’un et de l’autre. C’est en partie grâce à cette rencontre que peut se construire sainement la relation d’aide.

Range de communication, dans l’accompagnement aussi…

Le concept de portée de communication a été établi par Leta Hollingworth. Il propose que la communication avec autrui comme discuter, tenir une conversation n’est possible que dans un range de +/- 2 écarts-types (environ 30 points) vers le haut ou vers le bas par rapport à son propre QI. Si la différence de QI entre deux personnes est supérieure à 30 points, la communication est interrompue. Le QI supérieur ressemblera à un ovni incompréhensible et le QI inférieur à un idiot – et ils ne trouveront rien de commun.

L’observation montre qu’il existe un rapport direct entre l’intelligence du leader et les personnes qui travaillent avec lui. Pour pouvoir être le leader naturel d’un groupe de camarade, un enfant doit être plus intelligent sans pour autant s’éloigner d’eux en matière de cognition et de manière générale, un modèle de leadership ne se formera pas – ou il se brisera – quand un écart de plus de 30 points de QI existe entre le leader et les autres.

Towers commente ce passage comme suit :

Cela implique qu’il existe une limite au-delà de laquelle une véritable communication entre différents niveaux d’intelligence devient impossible.

Hollingworth écrivait spécifiquement sur le  leadership et les enfants, mais Towers extrapole le point pour affirmer que  tout  type de communication “ authentique ” est impossible à travers un écart de 30 points de QI.

La règle générale est qu’il vaut mieux être à entre +1 et +2 écarts types de la population de référence sur un critère positif, mais pas au dessus. De même que quelqu’un de très grand rencontrera d’énormes difficultés au quotidien (habillement, transport, etc.), quelqu’un ayant un QI trop élevé rencontrera autant de difficultés, pour d’autres problèmes tout aussi quotidiens (communiquer, etc.) : trop peu de gens lui ressembleront, rien ne sera fait pour lui.

(voir l’étude)(article)

Dans la vie, la seule chose dont nous avons besoin, c’est d’être entendu pour ce que nous sommes vraiment, n’est ce pas ?

Interview sur la douance du tac au tac

NB de Gloria : pour les habitués du Tac au Tac, qui se demandent où sont passées certaines questions, c’est également une réponse aux questions : “Ce que je veux dire aux surdoué.e.s”, “Ce que je recommande à une personne qui s’interroge”, “L’erreur à ne pas commettre pour un.e surdoué.e”, “Mon avis sur le test de QI WAIS”.

De ne pas croire ce que je lui propose.

D’éviter a priori certains livres qui, qu’on le veuille ou non, agissent comme des suggestions. Autorisez-vous, a priori, à questionner l’idée qu’on vous propose en tant que lecteur. Ai-je envie de lire un livre qui explicitement me propose un lien entre HPI, HQI, surdoué, intelligence… et souffrance, trop, difficulté, solitude… ? Personnellement, pas vraiment. Le risque est, à mon sens, d’embrasser (le plus souvent inconsciemment) tout le tableau « clinique » qui vient d’être proposé de surcroît à un niveau identitaire.

Les concepts d’intelligence sont mal définis, la mesure même de cette intelligence est mal définie, la limite de cette mesure est mal définie. Alors j’invite souvent les personnes à se poser la question suivante : « Est-ce que, raisonnablement, on peut imaginer qu’une ligne, qu’un seuil ou un niveau puisse poser l’idée que d’un coté il y aurait ceux qui sont concernées, et d’un autre coté ceux qui ne le sont pas ? » Evidement non. Alors comme dans toute population au sens statistique du terme, il y a des gens qui sont plus ou moins grands, des gens qui marchent plus ou moins vite, des gens qui pensent plus ou moins vite, qui ont des capacités cognitives plus ou moins importantes. Il ne s’agit donc pas de nier qu’a un moment donné T, au regard d’une normalité statistique, certains ont développé des capacités cognitives qui vont au-delà de cette « normalité », voire très au-delà.

Imaginons maintenant un groupe d’une centaine de personnes qui part pour effectuer une randonnée. Chacun imagine aisément qu’a la fin de la journée, ces marcheurs se seront distribués par pelotons. Les derniers considèrent, naturellement, que les premiers ont marché plus vite qu’eux, et trop vite pour eux, et réciproquement.

Quand on sait que la socialisation, la capacité à créer du lien, à se sentir en connexion fait partie des critères majeurs dans le fait de se sentir bien, on sent instinctivement qu’il est important de savoir avec qui nous avons vraiment envie de marcher. Savoir si je suis un surmarcheur, un sousmarcheur ou un marcheur typique… pourquoi pas ?

Alors peut-être d’accepter que vous ne pouvez pas être compris « pleinement » par des personnes qui sont trop loin de vous, hélas.

Etudes sur le cerveau des personnes “surdouées”

Les cerveaux de personnes plus intelligentes ont des neurones plus gros et plus rapides

Les scientifiques travaillant dans le cadre du Human Brain Project ont pour la première fois découvert une relation directe entre la taille des cellules cérébrales et le niveau de QI. Comme ils le décrivent dans la revue Life, des neurones plus gros dans le soi-disant lobe temporal du cerveau qui génèrent des signaux électriques à une vitesse plus élevée sont liés à des taux de traitement plus rapides et à un niveau d’intelligence évalué par les tests de QI standard. (voir l’article)

Les neurones pyramidaux humains grands et rapides s’associent à l’intelligence

Il est généralement admis que l’intelligence humaine repose sur un traitement efficace par les neurones dans notre cerveau. Bien que l’épaisseur de la matière grise et l’activité des zones corticales temporales et frontales soient en corrélation avec les scores de QI, aucune preuve directe n’existe reliant les propriétés structurelles et physiologiques des neurones à l’intelligence humaine. Ici, nous constatons que des scores de QI élevés et une grande épaisseur corticale temporelle s’associent à des dendrites plus grandes et plus complexes de neurones pyramidaux humains. Nous montrons in silico que les arbres dendritiques plus grands permettent aux neurones pyramidaux de suivre l’activité des entrées synaptiques avec une précision temporelle plus élevée, en raison de la cinétique du potentiel d’action rapide. En effet, nous constatons que les neurones pyramidaux humains d’individus avec des scores de QI plus élevés maintiennent une cinétique potentielle d’action rapide lors de tirs répétés. (voir l’article)

Intelligence humaine: ce que les neurones isolés peuvent nous dire

Tout d’abord, les chercheurs de divers instituts d’Amsterdam, de Zwolle et d’Anvers, ont confirmé que des scores de QI plus élevés étaient en corrélation avec un cortex temporel plus épais, sur la base de mesures d’IRM préopératoires. Ensuite, pour chaque patient, deux ou trois neurones pyramidaux des couches corticales supérieures ont été sélectionnés et mesurés. Ces grosses cellules sont le principal type de neurones présents dans le cortex cérébral. Ils reçoivent des informations des cellules voisines par le biais de dendrites, des extensions en forme de branche qui se connectent à d’autres neurones dans des structures appelées synapses. Les neurones pyramidaux «tirent» ensuite pour transmettre le message. Les différences de longueur dendritique et de ramification expliquent environ 25% de la variance des scores de QI entre les individus d’un échantillon de 25 patients. Les dendrites plus longues ont une surface supplémentaire, ce qui pourrait aider à augmenter le nombre de synapses que le neurone peut former. Avec plus de ces connexions, les neurones pyramidaux peuvent produire un signal de sortie qui intègre plus d’entrées des neurones voisins dans un temps donné. (voir l’article)

Contributions de la matière frontale médiane blanche et grise à l’intelligence générale

Cette étude a examiné la connectivité de la mémoire de travail entre le cortex orbitofrontal médial et le cortex cingulaire antérieur rostral. Ces deux régions d’intérêt de la matière grise font partie d’un réseau neuronal plus large, qui joue un rôle important dans l’intelligence générale et la fonction exécutive. Méthodologiquement, cette étude est à notre connaissance la première à examiner les propriétés de la mémoire de travail et de ces connexions. Les résultats actuels soulignent les contributions indépendantes importantes des variations du volume de matière grise dans le cortex cingulaire antérieur rostral et de la connectivité de la substance blanche du cortex orbitofrontal médial – cortex cingulaire antérieur rostral aux différences individuelles d’intelligence générale. (voir l’étude)

Spécificité des personnes à haut potentiel

Note : G / LD (Gifted students who also have learning disabilities) – Les élèves surdoués ont également des troubles d’apprentissage.
En réponse à la première question de recherche concernant les caractéristiques non cognitives discernables chez les étudiants G / LD, on peut conclure que plusieurs caractéristiques sont très communes chez ces étudiants. Par exemple, ils ont tendance à avoir une faible confiance et des attitudes négatives à l’égard de l’école, ils sont très conscients d’eux-mêmes, ils font preuve d’une grande persévérance et ils ont tendance à se retirer socialement. Une caractéristique qu’ils semblent tous avoir en commun est le degré élevé de frustration qu’ils ressentent à cause de l’écart entre leur potentiel élevé et leur faible rendement scolaire. Cette constatation est conforme à Coleman ( 1992 ), qui conclut qu’une grande variété peut être observée parmi la population G / LD, mais une caractéristique commune semble être leur frustration à l’école.

Une autre conclusion principale de cette revue est que les étudiants en G / LD démontrent une dualité prononcée dans leurs caractéristiques non cognitives. Cela confirme qu’à côté des contrastes entre les capacités élevées et les faibles performances académiques dans le domaine cognitif, ces étudiants peuvent également être caractérisés comme ayant des contrastes dans le domaine non cognitif. D’une part, les élèves montrent des niveaux élevés d’émotions négatives, d’attitudes négatives, de faible perception de soi et des relations interpersonnelles défavorables. D’autre part, ils présentent des niveaux élevés de motivation, une grande résilience et des capacités d’adaptation, et possèdent des traits de personnalité positifs. Ces résultats soulignent qu’à côté de la variabilité interindividuelle souvent signalée dans les caractéristiques des élèves en G / LD (Brody et Mills, 1997 ; Reis et McCoach, 2000; Nicpon et al., 2011 ), les étudiants montrent également une grande variabilité / dualité intra-individuelle. L’environnement social pourrait expliquer la variabilité inter et intra-individuelle de leurs caractéristiques non cognitives. Conformément à la théorie de l’autodétermination (Deci et Ryan, 1985 ), nous pouvons supposer que ces élèves bénéficient du soutien et des encouragements fournis par les parents et les enseignants, et si leurs besoins scolaires et autres sont satisfaits, ils pourraient avoir tendance à présenter moins de problèmes d’apprentissage et de comportement, ont une meilleure conception de soi, éprouvent moins d’émotions négatives et se sentent plus engagés. (voir l’étude)

Hypnose et traumatismes complexes

Hypnose et traumatismes complexes

La recherche commence à démontrer qu’il est considérablement plus répandu que le syndrome de syndrome de stress post traumatique plus circonscrit décrit dans le DSM. Sur cette base, nous discutons des raisons pour lesquelles le traitement hypnotique structuré est particulièrement bien adapté pour le syndrome post traumatique complexe

Gérer le stress avec l’hypnose

Gérer le stress avec l’hypnose

La gestion du stress est une demande très forte en cabinet. Vouloir baisser son niveau de stress, mieux appréhender des situations de stress chronique, voire en sortir, font régulièrement parti du travail en hypnose.

Gérer les émotions avec l’hypnose

Gérer les émotions avec l’hypnose

Si certaines personnes cherchent à libérer des émotions, d’autres souhaitent mieux les maitriser, les contrôler afin de retrouver un équilibre, une sérénité dans les actes de vie au quotidien.

Qu’est ce que l’intelligence ?

Qu’est ce que l’intelligence ?

L’intelligence a été un sujet important et controversé dans l’histoire de la psychologie. En dépit de l’intérêt considérable que suscite le sujet, il existe toujours un désaccord important sur les éléments constitutifs de la définition même de l’intelligence. Au-delà de cette question, le débat se poursuit aujourd’hui sur la question de savoir si des mesures précises sont même possibles. L’intelligence a été définie de nombreuses manières, notamment par le prisme de diverses capacités :  logique…

Hypersensibilité émotionnelle

Hypersensibilité émotionnelle

Alors que les personnes très sensibles, voire hypersensibles ou plus simplement hyperémotives, sont parfois décrites négativement comme étant «trop sensibles», ce trait de personnalité, lorsqu’il est régulé, accueilli, nourri des capacités, des forces, des valeurs qui peuvent nous permettre de relevés les défis proposés par la vie, notre environnement.
L’hypnose, la mindfulness, l’EMDR, le Yoga, vont, le plus souvent, permettre une meilleure régulation émotionnelle, une meilleur acceptation, un meilleur contact avec ses propres émotions.