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Hypnose et traumatismes complexes

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Les séquelles de traumatismes complexes sont souvent un défi pour les accompagnants (psychiatres, psychologues, thérapeutes, coach, praticien en hypnose…) à bien des égards, y compris pour les plus chevronnés d’entre eux. Par traumatismes complexes on comprend principalement des événements traumatisants vécus principalement dans l’enfance jusqu’à l’adolescence. Ces événements souvent répétés parfois durant plusieurs années.

Qu’est-ce que le traumatisme complexe ?

La CIM-11 propose deux troubles proches l’un de l’autre: le syndrome de stress post traumatique et le traumatisme complexe (CPTSD).  Le diagnostic de Trouble de stress extrême non spécifié, plus souvent nommé « trauma complexe », a été proposé par l’équipe de Bessel van der Kolk (Pelcovitz et al., 1997 ; Spinazzola et al., 2001 ; Van der Kolk, 2001), a été refusé dans le DSM-IV puis le DSM-V. qui ne reconnaît pas actuellement le « trouble de stress post-traumatique complexe ». Le DSM-5 conceptualise le trouble de stress post-traumatique (SSPT) comme un diagnostic unique et large.

La CIM-11 franchit donc un cap décisif en proposant l’introduction d’une nouvelle entité clinique, le stress post-traumatique complexe. L’OMS reconnait ainsi la spécificité des troubles consécutifs à des événements extrêmement menaçants ou horribles, souvent prolongés ou répétitifs et auxquels il est difficile ou impossible d’échapper. En plus des symptômes comme des reviviscences, des évitements, des schémas d’hypervigilance, ce tableau diagnostique tient compte des altérations persistantes  de la dérégulation des affects, du fonctionnement par rapport à soi-même comme des croyances négatives par rapport à soi, des sentiments de honte ou de culpabilité, ainsi que du fonctionnement relationnel comme les difficultés à maintenir des relations ou de se sentir proche des autres.

De nombreuses études nous montrent à quel point les événements traumatiques ou adverses vécus pendant l’enfance et l’adolescence ont un impact sur la santé globale et la santé psychique à l’âge adulte.

La CIM-11 n’entrant en application qu’en 2022, cela signifie que, malheureusement, pratiquement aucun praticien n’est formé au trauma complexe en France, puisqu’il n’est pas reconnu aux niveau des instances. En tant qu’accompagnant, je reçois, très régulièrement, en séance d’hypnose à Bordeaux, des personnes qui me sont adressées par des médecins ou des psychiatres qui ne savent plus vraiment quoi faire avec certains patients, particulièrement les personnes victimes de parcours particulièrement cabossés. Le corps médical, bien que les choses évoluent doucement, considère encore largement l’hypnose au même niveau que celui de “rebouteux”, et propose parfois d”essayer” l’hypnose. Aussi, j’ai du, très régulièrement, faire face à des personnes dans des schémas de souffrances importants relatifs à des parcours de vie compliqué (abus sexuels dans l’enfance, violence familiales…).

Comprendre le trauma complexe était de mon point de vue, le minimum de l’élégance vis à vis de celles et ceux qui venaient me voir, en désespoir de cause, après avoir “tout essayé”. Aussi, si je ne suis ni médecin, ni psychologue, ni psychiatre, j’ai cependant pris le temps de travailler très solidement les bases de l’accompagnement engageant des personnes victimes de traumatisations complexes, à travers des pratiques comme l’EMDR, les approches sensorimotrices, les modèles SARI, SIBAM, les thérapies des états du moi, l’IFS, et bien entendu les techniques d’hypnose éricksonnienne, la mindfullness qui sont autant d’outils me permettant de répondre aux exigences de ce qui relève d’un accompagnement en hypnose, sans risque de re-traumatisation.

Le spectres des difficultés rencontrées par les personnes survivantes à un parcours de vie parsemé d’embuches, de violence.. est large. Il est évident que si je travaille en bonne intelligence avec quelques personne du corps médical, les personne faisant état de troubles dissociatifs de l’identité, les personnes en volonté de mettre fin à leur vie à court terme, les personnes psychopathes ou faisant état d’un tableau clinique entrant dans le champs des psychoses, relèvent des seules compétences de la médecine, en l’occurrence de la psychiatrie.

Un peu d’histoire sur le trauma complexe

pierre janet à l'origine de la dissociation structurelle

Pierre Janet a été sans doute le premier psychologue à formuler une méthode thérapeutique systématique de la post-psychopathologie traumatique

En 1991, Lenore Terr propose que le traumatisme psychique de l’enfance semble être un facteur crucial dans le développement d’un certain nombre de troubles graves à la fois dans l’enfance et à l’âge adulte. L’auteur suggère quatre caractéristiques liées aux traumatismes de l’enfance qui semblent durer sur de longues périodes de vie. Ce sont des souvenirs comme des flash-back de l’événement traumatique, des comportements répétitifs, des peurs spécifiques au traumatisme et des changements d’attitudes à l’égard des autres, de la vie et de l’avenir. Elle divise les traumatismes de l’enfance en deux types de base :

Le traumatisme de type I comprend des souvenirs, des pré sentiments et des perceptions erronées des situations. C’est un traumatisme induit par un événement unique, identifiable, ponctuel, comme un accident, une agression, un attentat…

Les traumatismes de type II comprennent le déni, des engourdissements, la dissociation et la rage. C’est un traumatisme lié à des situations répétitives ou susceptibles de l’être comme des agressions au sein de la famille, des violences conjugales, des incestes…

En 1992,  Judith Lewis Herman publie : “SSPT complexe: un syndrome chez les survivants de Traumatisme prolongé et répété “. Par traumatisme complexe, elle désigne le résultat d’une victimisation chronique d’assujettissement à une personne ou à un groupe de personnes, sous le contrôle de l’auteur des actes traumatisants et incapable de lui échapper. Similaires aux traumatismes de type II  définis par Terr.

En 2005, Le terme trouble de traumatisme développemental a été proposé comme l’équivalent infantile du C-PTSD. Cette forme développementale de traumatisme expose les enfants à un risque de développer des troubles psychiatriques et médicaux. Le Dr Bessel van der Kolk explique le traumatisme développemental comme de nombreuses rencontres avec des traumatismes interpersonnels tels que les agressions physiques, les agressions sexuelles, la violence ou la mort. Elle peut également être provoquée par des événements subjectifs tels que l’abandon, la trahison, la défaite ou la honte. Selon les études ACE menées en 2005, 11% ont déclaré avoir été abusés émotionnellement en tant qu’enfant, 30,1% ont signalé des violences physiques,et 19,9% d’abus sexuels. De plus, 23,5% ont déclaré avoir été exposés aux abus d’alcool, 18,8% ont été exposés à la maladie mentale, 12,5% ont été témoins de violences à l’encontre de leur mères  et 4,9% confronté à l’abus de drogues dans la famille.

L’étude ACE (Adverse Childhood Experiences) a montré que les expériences traumatisantes sont beaucoup plus fréquentes que ce qui était envisagé. L’étude a confirmé des travaux précédent qui avaient trouvé une relation entre une enfance défavorable et la dépression, le suicide, l’alcoolisme, la toxicomanie, les comportement sexuels à risques, la violence domestique, le tabagisme, l’obésité, l’inactivité physique…

Spécificité des événements à l’origine d’un traumatisme complexe

Toute situation exposant longuement ou fréquemment les individus à des événements délétères est susceptible de générer un traumatisme complexe.

  • Les violences intrafamiliales :  Les violences physiques, morales, sexuelles dans le couple (les enfants, en tant que témoins, peuvent être traumatisés par les éléments de violence entre les personnes en charge de garantir ses besoins de bases), la maltraitance, les négligences, l’inceste, les agressions physiques, l’abandon ou le rejet, particulièrement dans la prime jeunesse, l’isolement, le chantage, les menaces
  • Les abus sexuels et physiques extra-familiaux
  • Les violences exercés dans les camps de rétention : Tortures, obligation de se soumettre à des actes dégradants ou immoraux
  • Les faits de guerre : Bombardements, tirs, mines, enrôlement de force
  • Les traites d’humains : Exploitation sexuelle, prostitution, travail forcé
  • Les harcèlements moral ou sexuel, racket
  • Mais aussi, selon le contexte : Les opérations chirurgicales, les rendez-vous chez un dentiste, les rendez-vous chez un gynécologue, les chagrins d’amour, les déracinements, l’adoption, les événements climatiques (tornades, tsunamis…)

La liste est loin d’être exhaustive. mais ce qui caractérise la plupart de ces traumatismes, c’est qu’ils sont la résultantes de situations dont il n’est pas possible de s’échapper dans des schémas de répétition, souvent du faits des humains qui corrompent, détruisent la dignité et l’intégrité physique et/ou psychologique de ceux qui les subissent.

Il est évident que certains paramètres vont influencer l’apparition d’un trauma complexe. Si toutes les situations traumatisantes ne créer pas toujours de traumatisme (fort heureusement), les facteurs de résiliences montrent des différences interindividuelles importantes. Chacun aura, en effet, plus ou moins de facilité à sortir naturellement de situations difficiles voire traumatisantes.

Il n’en demeure pas moins que, l’age de la victime va être un facteur important, plus les violences commencent tôt et plus les facteurs de risques sont importants. Plus les violences sont répétées et plus elles laissent de traces, plus cela dure et plus cela prédit l’apparition de traumatisme complexe.

Observation des séquelles du traumatise complexe

Certaines personnes souffrants de séquelles de traumatisations complexes peuvent avoir une variation importante des difficultés qu’elles rencontrent bien que certaines manifestations soient plus fréquentes que d’autres.

Difficultés à contrôler les émotions, à réguler des affects.

Les personnes traumatisées vivent dans l’ici et maintenant les réponses à certaines difficultés avec une intensité émotionnelle qui appartient au trauma d’origine, proposant une hyper activité émotionnelles à des stress qui semblent mineurs. Les schémas précoces de traumatisation complexe proposent généralement des régulations émotionnelles difficiles.  La régulation émotionnelle peut passer par des comportements autocentrés, comme la consommation d’alcool, les drogues, le surinvestissement ou le désinvestissement de l’acte sexuel, une suractivité sportive, des crises de boulimie, des TOC, des phobies…

Ces dérégulations chroniques des affects font souvent parti de l’accompagnement en hypnose, et sont souvent un préalable dans la phase de stabilisation (voir plus bas).

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Les troubles du comportement alimentaire dépassent la volonté de maigrir ou de construire son rapport à la nourriture. Anorexie, boulimie, hyperphagie, orthorexie, sont des troubles qui sont l’expression d’un mal être, d’une souffrance réelle qui ne peut s’exprimer autrement. 

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Si les phobies sont des troubles anxieux impliquant une peur ou une anxiété excessive ou hors de proportion avec l’objet ou la situation, la majeur partie des personnes se déclarant phobiques ne remplissent pas les critères cliniques. La plupart des difficultés rencontrées peuvent être alors accompagnées grâce à l’hypnose et l’EMDR.

Comportements dissociatifs

La personne donne le sentiment d’être absente dans la relation. Les yeux sont comme vides, la personne est dans une phase de dissociation. Les phénomènes dissociatifs sont tout à fait normaux, à chaque fois que l’esprit s’échappe d’une situation comme une rêverie lors d’une réunion, en voiture, ou en regardant un film, ces situations relèvent des phénomènes dissociatifs ordinaires. Mais certaines réactions se situent plus loin sur l’échelle de la dissociation structurelle. Lors des situations de figements le plus souvent à l’origine des situations traumatiques, dès que le système nerveux autonome est dépassé et que nous en pouvons plus faire face, des mémoires et des modes de fonctionnements spécifiques vont permettre de proposer des réponses adaptatives afin de survivre. Dans des états de sidération, la personne va avoir tendance à se dissocier de la situation traumatique. Le cortex pré-frontale est plus ou moins désactivé, l’amygdale est sur-activée.

Ce type de mémoires lorsqu’elles sont réactivées dans des situations plus quotidiennes, génèrent les reviviscences traumatiques peuvent amener les personnes à des états de déréalisation, d’absence de sensations, de dépersonnalisation. Les conséquences extrêmes peuvent amener à des troubles de dissociation de l’identité (une personne qui pourrait par exemple être Jean-Jacques le matin, Martine le soir, sans que Jean-Jacques et Martine aient conscience l’un de l’autre).

Ces troubles dissociatifs, centraux dans le traumatisme complexe, peuvent donner l’impression de ne plus être soi-même, d’être plusieurs à l’intérieur de soi-même, de ressentir le plus souvent des luttes intestines entre différentes partie de nous-même, en ayant généralement aucune possibilité que d’observer ce qui se passe, d’être guidé, mis en mouvement par des parties de nous-même porteuses d’idées et de comportements non sollicités.

L’altération de la relation à soi, à l’autre, au monde

Dès lors, la sensation de ne pas maitriser ses états émotionnels et certains comportements, conduit les victimes de traumatismes complexes à régulièrement  éprouver une impression de dommages irréparables, des sentiments d’inutilité, d’infériorité, d’inefficacité, de dégout d’elles-même et font fréquemment preuve d’un déficit d’image, d’une estime d’eux-même très basse.

Lorsque les comportements abusifs sont prodigués dans la plus tendre enfance, au moment même ou les modèles d’éducation sont introjectés, les règles, la morale, les limites, la capacité de répondre à son propre besoin, sont souvent mis à mal. Rien d’étonnant alors que, pour la plupart des victimes de traumatisation complexe, le rapport à l’autre soit difficile, parfois impossible. Les figures d’autorité (police, juges, médecins…) peuvent être assimilées à un risque engageant pour la survie. L’adulte au sens large, peut être également vu comme une menace.

Nous retrouvons ici, le spectre des attachements précoces de type insécure proposés par Bolwby. Selon lui, les perturbations traumatiques, en particulier les traumatismes prolongés et interpersonnels, dans le caregiving (la façon dont les figures d’attachement, généralement les parents propose du soin, de l’attention, de la sécurité…) amènent des distorsions dans les relations d’attachement et dans le développement des comportements de socialisation, entravant dans le même temps sa capacité à bénéficier des attachements pouvant offrir un avantage psychologique, un réconfort, une source de résilience.

Pour certaines personnes victimes de traumatismes complexes, le corps est quelque fois totalement désinvesti écartant les rapports intimes.

Lorsque le rapport à l’autre est empreint de doute, de méfiance, de crainte voire d’agressivité il peut devenir un évitement relationnel plus ou moins permanent. Dans certains cas, certains évitement relationnel peuvent alternés avec des attitudes régressives de dépendance affective à autrui, c’est à dire que quelque fois, les personnes établissent des liens de confiance exacerbés, pathologiques de confiance, d’empathie,  de complicité ou de compassion avec l’auteur de leurs malheurs. Les victimes de traumatismes complexes peuvent être des “proies faciles” pour quelques prédateurs sexuels ou pervers et peuvent également être victimes de maltraitances ou d’agressions sexuelles de la part de leur thérapeute (Kluft 1990).

De nombreux experts ont observé la dynamique de la reviviscences impliquée par la relation sexuelle du patient et du thérapeute (De Young, 1981; Feldman-Summers & Jones, 1984; Marmor, 1972; Pope & Bouhoutsos, 1986; Stone, 1976) _ Une étude de 1993 (voir) met en avant que malgré ces interdictions, six à treize pour cent des psychothérapeutes admettent avoir eu des contacts sexuels avec leurs patients. Cependant, la plupart des professionnels qui ont étudié ce phénomène estiment que ces chiffres sous-estiment l’ampleur du problème. Aujourd’hui, l’activité sexuelle entre les psychothérapeutes et leurs patients est universellement condamné par toutes les professions de la santé mentale. Les codes éthiques modernes proscrive explicitement les contacts sexuels avec les patients 

Les personnes peuvent également éprouver une perte de sens globale ou généraliser le sentiment d’insécurité au monde. En effet, es traumatismes chroniques peuvent remettre en question l’ordre du monde, les valeurs fondamentales de l’humanité, privant les individus de repères stables, les plongeant dans l’absurde, le non-sens, l’incompréhensible voire le chaos.

Les difficultés de l’accompagnement du traumatisme complexe

Les répercussions neuronales touchent les éléments les plus sensibles des circuits de la récompense et des circuits de la régulation du stress. Les formes de troubles relatif à une enfance cabossées prennent alors toutes les formes des troubles liés à une mauvaise gestion du stress, des troubles psychosomatiques…

Une autre difficulté émane de diagnostics erronés ou incomplets. Putnam et ses collaborateurs ont montré que les personnes atteintes de dissociation de l’identité voyaient s’écouler 6,8 ans en moyenne entre le contact avec le système de santé mentale et le diagnostic de dissociation de l’identité et qu’elle avaient reçu en moyenne 3,6 diagnostics différents. Il n’est pas inhabituel pour de telles personnes d’avoir reçu jusqu’à 20 diagnostics psychiatrique divergents en fonction de l’orientation du thérapeute. Des études semblables montrent les difficultés à établir un diagnostic précis des autres états post-traumatiques. Ceci ajoutent encore à la difficultés des personnes concernée par le trauma complexe. La rencontre avec l’autorité médicale peut, pour certains d’entre eux, devenir maltraitant, niant leurs difficultés, stigmatisant les incapacités…

Certains patients peuvent s’engager dans des parcours médicaux inquiétants et parfois sans fin. Il n’est pas rare que les médecins mettent en œuvre des traitements qui peuvent avoir du sens du point de vue médical, mais qui s’avèrent sans effets, voire néfastes pour la personne si les origines psychotraumatiques n’ont pas été intégrées dans la compréhension du cas.

Dans le champs de l’accompagnement, c’est malheureusement également le cas. Parler du problème nourrit le problème et à force de répétition, certaines personnes peuvent être victime de retraumatisation allant plus mal à mesure qu’elles essayent d’avancer dans leur thérapie.

De mon point de vue, la phase de stabilisation est une phase essentielle. Les thérapie EMDR, les thérapie ICV, l’hypnose, Les thérapies narratives, lorsque l’accompagnant, le thérapeute n’est pas sensibilisé au trauma complexe, proposent d’aller rechercher l’origine des problèmes. Ces approches peuvent être particulièrement confrontantes, voire traumatisantes si la personne n’a pas les ressources pour s’y confronter.

Dès lors il n’est pas rare que je reçoive en cabinet des personnes qui ont rencontré des dizaines de thérapeutes, ayant vu leurs symptômes s’aggraver, qui finissent par rechercher des solutions alternatives, ne faisant plus confiance à personne.

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Thérapie des états du moi et fonctionnement par parties

Le modèle des états du moi est une métaphore pour comprendre le comportement humain (au même titre que le “ça”, le “moi” et le “surmoi”, sont des métaphores). La thérapie des états du moi est un modèle de “parties”, supposant que la personnalité globale est composée de sous-personnalités. Il suffit parfois de s’entendre dire : “une partie de moi voudrait ça, et dans le même temps, je me dis que…” pour comprendre immédiatement que ces sous-personnalités, ces énergies, ces parterns comportementaux, peuvent être en conflit au sein d’un même individu. Chaque partie est alors vu comme un état du moi. Ces parties correspondent dans d’autres disciplines à des parts dissociatives, des mémoires dissociatives, des capsules… La notion de fonctionnement par partie est très répandue (en hypnose, en gestalt, en IFS (internal Familly System), en analyse transactionnelle, en PNL… ) inspirée la plupart du temps par les travaux de Federn qui a proposé le concept d’état du moi en se basant sur le travail de Jung lui même influencé par Janet.

Chaque état du moi est vu comme ayant sa propre histoire, ses propres pensées, ses propres émotions, qui vit au delà des séances d’hypnose.

Helen Watkins

Helen Watkins qui avec John Watkins ont développé le concept des états du moi

D’après les Watkins, les état du moi peuvent se former de trois façons. Un enfant développe différents état du moi pour ses différentes activités (le jeu, l’école…) C’est un modèle adaptatif, qui propose des état du moi habituels, proposant des paterns comportementaux différents en fonction du contexte. Chacun, au quotidien observe de façon évidente, qu’une personne se comporte différemment selon qu’elle travaille ou qu’elle soit en fin de soirée avec ses amis… Une deuxième façon est introjecter les figures parentales cette façon de développer des état du moi n’étant pas limitatif aux seuls parents, toutes les figures significatives ou d’autorités pouvant être introjectées. Ces introjects peuvent être bienveillants ou malveillant suivant la nature du message délivré. (“je t’aime”, “bravo”, trouveront des résonances bien différentes que des propos comme “tu es nul”, “bon à rien”, “c’est de ta faute”…). Une troisième façon de former un état du moi vient du fait de la confrontation à un événement traumatique. Face à l’adversité, dès que le système autonome est débordé, la réponse disponible est de se dissocier. Les états du moi issus d’expériences d’abus, de violences, de rejet… forment la mémoire de ces expériences douloureuses avec le niveau de développement cognitif, physique du moment du trauma. Les états du moi de ce type continue de vivre dans le moment du trauma.

Les parts dissociatives (ou état du moi) sont plus ou moins accessibles à la conscience, sont alors évoqués pour ce type de part, des exilés, des parts traumatiques, le refoulement, les ombres… Elles entres dans le cadre de ce qui est aujourd’hui des états dissociatifs ou des dissociation structurelles.

Helen H. Watkins en 1993 dans l’American Journal of Clinical Hypnosis expose que la thérapie par état du moi est une approche psychodynamique dans laquelle des techniques de thérapie de groupe et de thérapie familiale sont employées pour résoudre les conflits entre divers «états du moi» qui constituent une «famille de soi» au sein d’un même individu. Elle propose que toutes les techniques comportementales, cognitives, analytiques ou humanistes peuvent être employées dans une sorte de diplomatie interne le plus souvent sous hypnose. Une vingtaine d’années d’expérience avec cette approche a démontré que des problèmes psychodynamiques complexes peuvent souvent être résolus en un temps relativement court par rapport à des thérapies plus analytiques.

“L’hypnose est à la fois un processus de focalisation et de dissociation (Hilgard, 1986). Grâce à l’hypnose, nous pouvons nous concentrer sur un segment de la personnalité et temporairement “éloigner” ou dissocier d’autres parties… Lorsqu’un état du moi caché peut être amené à émerger uniquement par l’hypnose, nous ne posons pas le diagnostic de personnalité multiple. Nous avons couramment trouvé des états du moi parmi les étudiants volontaires normaux. Parce que l’hypnose est une forme de dissociation, il n’est pas surprenant de constater que les bons sujets hypnotiques manifestent souvent des états du moi cachés dans leur personnalité sans être malades mentaux.” _ Watkins

L’hypnose et le trauma complexe

Ce type d’accompagnement, est décrit dans les grandes lignes par Phillips et Frederick depuis déjà 1995, en basant leurs réflexions sur la thérapie des états du moi, les travaux de Kolke, de Van der hart, mais aussi d’hypnothérapeutes comme Erickson, Rossi, Spiegel et encore les approches sensorimotrices proposées par Levine… Dans une approche par phases telle que proposée par Janet.

Selon, elles, “Relativement peu d’auteurs ont tenté de présenter un guide pratique étape par étape de la tâche difficile de construction et de mise en œuvre d’un plan d’action qui peut réellement guérir l’intégration des effets d’expériences dissociées et aider à créer une nouvelle identité au-delà de celle de «survivant “ou victime de traumatismes de l’enfance. Moins encore se sont aventurés dans les eaux moins connues de l’hypnothérapie en tant que modalité de traitement primaire pour ces conditions, en supposant que l’hypnose peut être trop «dangereuse» pour des patients déjà dramatiquement dissociés de leurs réalités internes et parfois externes, ou que cette approche est inappropriée pour les personnes qui ne peuvent être aidées que par des années de thérapie par perspicacité méthodique. Au mieux, la plupart des auteurs incluent un chapitre sur les approches de traitement hypnotique, même si de nombreuses revues professionnelles ont présenté ces dernières années des preuves indiquant l’hypnose comme traitement de choix pour les problèmes de nature dissociative. Parce que nous avons été bien formés aux utilisations de l’hypnose, nous l’avons trouvée particulièrement utile pour libérer de nombreux détails manquants de l’histoire de la vie de nos patients”

Notons que la méthode d’investigation de Janet en psychologie suit une démarche clinique expérimentale dans laquelle il recourt à l’hypnose avec des sujets reçus dans le cadre psychiatrique. Jung a décidé de ne plus utiliser l’hypnose formelle dans sa psychothérapie après l’avoir étudié intensivement. A son époque l’hypnose était très directive, et bien qu’il ait abandonné cette forme d’hypnose et les inductions formelles, l’hypnose et la suggestion faisaient toujours partie de son répertoire thérapeutique. Selon Federn, la partie inconsciente du moi serait formée des couches stratifiées des états du moi. Dans l’hypnose on peut ainsi réveiller chez un individu un état antérieur du moi avec des dispositions, des souvenirs et les invitations correspondantes. Toutes les personnes ayant inspiré les psychodynamiques modernes ont toutes pratiqué l’hypnose…

Plus récemment, Luise Reddeman et Oliver Piedfort-Marin, ont repris des approches intégratives sur des modèles de type SARI, incluant l’hypno-imagination dans le cadre de l’approche intégrative qu’ils proposent. Sous couvert d’imagination, la lecture de leur livre laisse clairement un espace aux techniques du rêve éveillé, de l’imaginal, d’imagination active, qui relèvent toutes de …. l’hypnose.

L’accompagnement par phases

Pierre Janet a été sans doute le premier psychologue à formuler une méthode thérapeutique systématique de la post-psychopathologie traumatique et à reconnaître la nécessité d’adapter le traitement aux différents stades de l’évolution des réactions de stress post-traumatique. Dans les années 1880, Pierre Janet a développé un traitement éclectique basé sur ses examens cliniques avec des malades sévèrement traumatisés, ayant des adaptations post-traumatiques soit hystériques (dissociatives) soit psychasthéniques (obsessives-compulsives). Selon Janet, l’incapacité d’intégrer des souvenirs traumatiques était le problème central des syndromes post-traumatiques : le traitement de traumas psychologiques entraînait toujours un effort pour récupérer et pour intégrer les souvenirs du trauma dans la totalité des personnalités des sujets.

La méthode psychothérapeutique de Janet du stress post-traumatique comprenait les étapes suivantes :

  1. La stabilisation, le traitement orienté vers les symptômes et la préparation pour la liquidation des réminiscences traumatiques.
  2. L’identification, l’exploration et la modification de réminiscences traumatiques.
  3. La prévention de la rechute, le soulagement des résidus symptomatologiques, la réintégration de la personnalité et la réhabilitation.

Phillips et Frederick propose un modèle d’accompagnement en quatre étapes le modèle SARI.

  1. La sécurité et la stabilisation
  2. L’accès au matériel traumatique et aux ressources s’y rapportant
  3. La résolution des expériences traumatiques et le rééquilibrage
  4. L’intégration et la création d’une nouvelle identité

Les traumatismes complexes nécessitent un accompagnement spécifique et adapté. L’accompagnement par phase, couplé à la thérapie des états du moi, est clairement le standard aujourd’hui.

Dans ces différentes phases, l’hypnose va pouvoir proposer un certain nombre d’outils aux différentes étapes de l’accompagnement. Réintégrer le corps grâce aux thérapies sensorimotrice, aux approches somatiques, vont être tout aussi important. Les systèmes d’accompagnement aujourd’hui peuvent intégrer différentes méthodes de différentes approches. La structure des phases telles qu’elles sont présentées par Janet, Kolke ou Van der Hart, ne sont pas exclusives d’agréger des approches somatiques tel que celles proposée par Odgen, Levine, mais aussi Shapiro et l’EMDR dont les protocoles doivent être “revisités” de mon point de vue, pour être adaptés, sans risque de retraumatisation dans le cadre du trauma complexe.

L’hypnose pendant l’étape de sécurité et de stabilisation

En plus des tâches visant à revaloriser le nerf vague ventral (voir théorie polyvagale) des tâches de respiration diaphragmatiques, de relaxation progressive, de cohérence cardiaque et plusieurs tâches hypnotiques peuvent être explorées au cours des premières séances. Un apprentissage des techniques hypnotiques, la création d’un lieu ressources, l’apprentissage des transes, la création d’un climat de confiance, la création d’un premier sentiment de maitrise vont faire partie intégrante de cette phase de sécurisation et permettre de retrouver la stabilisation alors que les souvenirs plus difficiles vont pouvoir être abordés dans un second temps.

L’hypnose va permettre d’être plus à même d’explorer les expériences sensorielles (et donc corporelles). Développer les acuités sensorielles et l’utilisation des images mentales peuvent être d’un grand bénéfice pour cette catégorie de personnes. Ce type de techniques vont également servir les approches sensorimotrices lors des phases suivantes.

Les signaux idéomoteurs, dans l’établissement de transe hypnotiques dites “partielles” va permettre de rencontrer les différents aspects de la personne. Ces techniques issue des approches anciennes et médiévales (guérison, divination…) peuvent servir à l’écriture automatique, ont été régulièrement utilisée par Erickson qui a utilisé les signaux de la tête et de la main à la fois expérimentalement et cliniquement. Ces approches hypnotiques sont plus permissives et moins confrontantes.

Les ponts d’affect sont des techniques hypnotique qui peuvent être intégrées dans l’accompagnement lors des premières séances et vont permettre de réaliser des régressions pour se centrer sur les expériences positives et uniquement positives dans un premier temps. Ces techniques permettent de fournir des ressources qui seront nécessaires avant de rencontrer les étapes plus difficiles.

L’immense avantage de l’hypnose lors de la phase de stabilisation et de sécurisation est qu’elle autorise un certains nombre de séances en étant totalement en dehors du champs de conscience. Un certains nombre de techniques de renforcement des états du moi, passe en effet par des séances ou le matériel traumatique est mis “en sécurité” afin d’éviter tous les phénomènes d’abréaction et de reviviscence traumatique.

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La théorie polyvagale et l’hypnose

Dans le champs de l’hypnose, cette théorie propose une grille de lecture nécessaire afin de comprendre les mécanismes qui sous-tendent certaines de nos difficultés, blocages ou autre incapacité à entrer dans l’action.

L’hypnose pendant la phase d’accès au matériel traumatique

Depuis une situation en sécurité, l’hypnose permet, une fois que le rapport est créer et que la stabilisation est avérée (phases de sommeil correctes, capacité à se réengager dans la vie…), en respectant toujours le rythme de la personne, certaines techniques permettent de laisser émerger le matériel traumatique. Personnellement, je ne recherche JAMAIS l’origine, je ne FORCE JAMAIS ce type de recherche. Lorsque la phase de stabilisation est réussie, le matériel émerge de lui même. C’est une façon éminemment respectable de concevoir l’accompagnement, de le rendre très écologique, très respectueuse des capacités de la personne.

Dès lors, les techniques de régression TOUJOURS en dissocié, permettent le plus souvent de pouvoir accéder aux situations qui ont posé problème.

L’hypnose dans la phase de réintégration des parties dissociées

Dans les phase de retraitement des émotions associées à des événements, les technique sensori-motrices me semblent être bien plus élégantes, et bien moins retraumatisantes. Les techniques d’EMDR deviennent alors intéressantes afin de retravailler sur le champs de l’émotion. Certaines techniques d’hypnoses permettent de retravailler les cognitions, d’aller dans le sens d’une ré-harmonisation des états du moi notamment avec des techniques issues du travail de Rossi et enfin utiliser les techniques des thérapies narratives.

L’hypnose dans la phase de travail sur l’identité

Les techniques de progression en âge ou de futurisation permettent de réaliser un travail de fond sur la personnalité. En mêlant, ces techniques avec certaines techniques de PNL et en travaillant sur les loyauté familiale, la personne peut s’autoriser à devenir qui elle souhaite devenir et s’inscrire dans une nouvelle dynamique de vie.

Les études scientifiques à propos de l’hypnose et du traumatisme complexe

Dernièrement, Steven N Gold, a publié dans le journal américain d’hypnose clinique dans un volume dédié à l’hypnose et le traitement des traumatismes, une étude qui propose l’hypnose dans le cas du trauma complexe.

Applicabilité de l’hypnose au traitement de l’ESPT complexe et à la dissociation

En considérant l’applicabilité de l’hypnose au traitement du SSPT complexe (C-PTSD), nous examinons la relation entre le traumatisme, l’hypnose et la dissociation, cette dernière étant une réponse courante au traumatisme qui est particulièrement saillant dans le C-PTSD. Nous donnons ensuite un aperçu de la nature du C-PTSD, dont la recherche commence à démontrer qu’il est considérablement plus répandu que le syndrome de PTSD plus circonscrit décrit dans le DSM. Sur cette base, nous discutons des raisons pour lesquelles le traitement hypnotique structuré est particulièrement bien adapté pour le C-PTSD, expliquant comment chacun des aspects majeurs de ce syndrome peut être traité dans un cadre hypnotique. (voir)

approche de la pleine conscience éclairée par l’hypnose face aux traumatismes

Une seconde étude très récente établie que l’hypnose a longtemps été utilisée avec succès dans le traitement des traumatismes et des troubles associés. Dans cet article, Akira Otani décrit une approche du SSPT fondée sur l’hypnose utilisant la pleine conscience. La thérapie traumatique orientée phase basée sur la pleine conscience (MB-POTT) suit la tradition orientée phase qui a été initialement proposée par Pierre Janet, plus tard développée par Daniel Brown et Erika Fromm en utilisant l’hypnose clinique. MB-POTT comprend quatre étapes distinctes, mais récursives: (1) la construction d’une alliance thérapeutique et la stabilisation des symptômes, (2) la formation d’un récit sur le traumatisme, (3) la recréation du sens de la vie après un traumatisme, et (4) gestion future des symptômes. En expliquant ces catégories, Akira Otani délimite la nature de la pleine conscience, à la fois les similitudes et les différences avec l’hypnose, en mettant l’accent sur les techniques qui ressemblent à des approches hypnotiques (par exemple , thérapie des états du moi, renforcement des états du moi).(voir)

L’hypnose pour les survivants de traumatismes complexes

Ce rapport décrit un traitement par étapes du traumatisme complexe chez quatre femmes chinoises. Deux femmes ont survécu à des sévices sexuels durant l’enfance, l’une a été victime de viol et l’autre était un conjoint battu. Un traitement progressif adapté aux besoins des clients a été utilisé. Le cadre de traitement comprenait trois phases: stabilisation, traitement des traumatismes et intégration. Des techniques hypnotiques avaient été utilisées dans ces phases comme moyen de mise à la terre et de stabilisation, pour accéder aux souvenirs traumatiques et pour consolider les acquis. Les données d’auto-évaluation, d’observation et de mesures objectives indiquent une réduction significative des symptômes traumatiques après le traitement.(voir)

Intégration de la thérapie de traumatologie imaginative psychodynamique

En tant que tel, PITT combine la compréhension psychodynamique avec des méthodes hypnothérapeutiques et imaginatives. Les points cruciaux sont une relation thérapeutique active et de soutien, la sécurité et la réduction du stress…(voir)

Hypnose, traumatisme infantile et trouble dissociatif de l’identité: vers une théorie intégrative

Il est soutenu que la théorie dominante des traumatismes exogènes ne fournit dans la plupart des cas ni une explication suffisante ni nécessaire pour le grand nombre actuel de cas diagnostiqués de trouble dissociatif de l’identité (trouble de la personnalité multiple) et des syndromes dissociatifs connexes supposés être apparus en réponse à un violence physique et sexuelle pendant l’enfance. Les aspects pertinents de la théorie des pulsions instinctives, de la psychologie de l’ego, de la théorie des relations d’objet, de la psychologie de soi, de la théorie de la psychologie sociale, des influences socioculturelles et des résultats de l’hypnose expérimentale sont utilisés pour démontrer l’importance d’adopter une perspective théorique plus intégrative dans le diagnostic et le traitement des dissociations sévères.(voir)

Le voice dialog

Le voice dialog

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Les phobies déportées

Les phobies déportées

Hypnose Bordeaux, le Bouscat > Applications de l’hypnose > Les phobies et l’hypnose >Les phobies déportéesLes phobie déportées ou de déplacement Quand l'objet phobique semble sans rapport avec la phobie elle même.Les phobies déportées, aussi appelées phobies...

Le bruxisme et le rôle de l’hypnose

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Vous êtes ici : Hypnose bordeaux > José Colleatte > Le bruxisme et le rôle de l'hypnoseLe bruxismeLe bruxisme est une thématique régulièrement rencontrée en Cabinet. En effet, Le bruxisme est une pathologie fréquente caractérisée par un grincement ou un...

Communication non violente

Communication non violente

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Le burn-out et le rôle de l’hypnose

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La boulimie et le rôle de l’hypnose

La boulimie et le rôle de l’hypnose

La boulimie est le plus souvent ressentie comme une lutte contre soi-même. La souffrance qui sous tend ce type de comportement est généralement mal perçu et peut véritablement plonger les personnes concernée dans un profond désarrois.

L’hypnose pour dormir

L’hypnose pour dormir

Afin de comprendre en quoi l’hypnose permet de réguler les phases de sommeil et de trouver un sommeil récupérateur, observons que les causes courantes d’insomnie chronique comprennent un certains nombre de facteurs comme l’incapacité de s’endormir ou de bien dormir la nuit, peut être causée par le stress, le décalage horaire, un problème de santé, les médicaments que vous prenez ou même la quantité de café que vous buvez…

Comment se déroule une séance d’hypnose ?

Comment se déroule une séance d’hypnose ?

Les séances se font sur rendez-vous dans un cadre de relation d’aide et en toute confidentialité et discrétion, sans discrimination d’origine, de mœurs, de situation familiale, d’orientation sexuelle, de religion… Combien de séance, comment se déroulent-elles, quel est le prix, comment se présente mon cabinet ? …

Les états modifiés de conscience

Les états modifiés de conscience

Altérer, temporairement l’expérience subjective fait partie des mécanismes hypnotiques, dans les phénomènes d’induction de transe. Dire que l’hypnose est un état de conscience modifié est a minima réducteur de ce que serait l’hypnose, si tant est qu’il soit possible, un jour, de la définir dans toutes ses dimensions. La transe, l’expérience d’une sensation non ordinaire, fait cependant partie du paysage des expériences vécues en hypnose.