Phobies

Dépasser les peurs irrationnelles à Bordeaux

Les psychologues font souvent une distinction entre les peurs et les phobies. Une peur est une réponse émotionnelle à une menace réelle ou perçue. Une phobie est similaire à une peur avec une différence clé : l’anxiété ressentie est si forte qu’elle nuit à la qualité de vie et / ou la capacité à fonctionner.

phobie et hypnose à Bordeaux

Si les phobies sont des troubles anxieux impliquant une peur ou une anxiété excessive ou hors de proportion avec l’objet ou la situation, la majeur partie des personnes se déclarant phobiques ne remplissent pas les critères cliniques. La plupart des difficultés rencontrées peuvent être alors accompagnées grâce à l’hypnose et l’EMDR.

José Colleatte

José Colleatte

José Colleatte
Ma vision de l’hypnose
Mon code de déontologie

Séance individuelle / Couple

– 1h30 –

Hypnose – Phobies

Vous avez une peur irrationnelle, vous habitez Bordeaux ou sa région, je vous accueille au cabinet médical du 118 au Bouscat.

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Dépasser les phobies avec l’hypnose

Dans le cadre d’un accompagnement en hypnose, il suffit d’observer qu’un vieil ascenseur ou un pont élevé peut susciter des sentiments de peur ou d’anxiété. Si, dans ces situations, certaines personnes sont capables de gérer l’inconfort, de contrôler leurs peurs et de mener leurs activités quotidiennes sans trop de perturbations, les personnes phobiques ont une forte réaction de peur ou d’anxiété qu’il conviendra d’accompagner.

L’art de travailler sur les structures émotionnelles, accompagner le changement pour lever les blocages, dépasser ses peurs est mon métier. Je suis accompagnant, je suis là pour vous guider et s’il arrive que le travail sur vous, sur vos émotions, puisse avoir des effets thérapeutiques indirects je ne suis ni médecin, ni psychologue, ni psychiatre, ni psychothérapeute.

Dans la pratique, je ne cherche pas à supprimer un symptôme, mais à agir sur les mécanismes inconscients qui sont à l’origine d’une problématique.

Qu’est ce qu’une phobie ?

Le mot phobie vient du grec : phóbos, qui signifie « aversion », « peur » ou « peur morbide ».

La phobie est une peur irrationnelle spécifique, déclenchée par un objet ou une situation n’ayant pas en eux-mêmes de caractère dangereux.

En l’absence des éléments déclenchants, la phobie n’apparaît pas, ce qui génère, chez le sujet, des conduites d’évitement ou de réassurance, contrant la phobie et lui permettant d’y faire face.

Les types de phobies

La classification à suivre est une nomenclature remise en cause par certains scientifiques et plus particulièrement des constructivistes de l’école de Palo Alto. Nardonne, Weakland, Ray entres autres proposent une nomenclature différente issue d’une  longue expérience dans le domaine d’études des peurs, de la panique et des phobies. Les premiers travaux sur les troubles obsessionnels phobiques remontent en effet à la fin des années 80.

L’American Psychiatric Association (APA) reconnaît trois types de phobie. Ces classifications se retrouvent dans le DSM et dans la CIM.

Phobie spécifique

il s’agit d’une peur intense et irrationnelle d’un déclencheur spécifique.

Les phobies spécifiques sont connues sous le nom de phobies simples car elles peuvent être liées à une cause identifiable qui peut ne pas se produire fréquemment dans la vie quotidienne d’un individu (phobie des serpents, des papillons, de la hauteur, etc …). Ce type de phobie n’affecte pas toujours en profondeur la vie de la personne.

Catégories de phobies spécifiques

Animaux (araignées, insectes, chiens)
Environnements naturels (hauteurs, tempêtes, eau)
Blessures par injection de sang (aiguilles, procédures médicales invasives)
Situations (avions, ascenseurs, lieux fermés)
Autres (situations pouvant entraîner un étouffement ou des vomissements; chez les enfants : Bruits forts ou personnages costumés)

Les phobies spécifiques non expérientielles

La phobie spécifique non expérientielle ou non associative est causée et activée par des stimuli qui suscitent la peur, sans apprentissage associatif préalable direct ou indirect.

Les facteurs génétiques, familiaux, environnementaux ou de développement jouent un rôle important dans le développement de ce type de phobie spécifique. Par exemple, de nombreux enfants éprouvent une peur de l’obscurité qui, dans certains cas, peut être sensibilisée. La sensibilisation est une forme d’apprentissage non associatif qui se manifeste par des réactions émotionnelles exagérées à des stimuli spécifiques (par exemple, la nyctophobie, la peur de l’obscurité, est caractérisée par une peur sensibilisée pendant l’exposition à l’obscurité ou pendant l’anticipation de l’exposition à l’obscurité). La sensibilisation peut servir l’objectif fonctionnel de détection des menaces. Au niveau du cerveau, il s’agit d’une augmentation spécifique au stimulus des réponses neuronales. Par exemple, chez la plupart des enfants, l’obscurité peut activer l’amygdale. Cependant, cette activation de l’amygdale peut être exagérée (sensibilisée) chez les enfants qui développent une nyctophobie, en raison des changements pathologiques du seuil d’excitabilité dans les circuits de peur.

Les phobies spécifiques experientielles

La phobie expérientielle résulte d’une expérience malheureuse.

Son acquisition serait due au conditionnement de la peur classique, tandis que son maintien serait du au conditionnement de la peur opérant, qui, à son tour, renforce le comportement d’évitement. Des études expérimentales montrent que le conditionnement de la peur classique peut se produire en associant la présentation d’un signal neutre (comme un son) à un événement aversif (comme un choc électrique). Après l’entraînement, la présentation du signal (ou stimulus conditionné), en l’absence du stimulus inconditionné, provoque des comportements de peur. C’est un conditionnement pavlovien classique.

Les études montrent aujourd’hui que lors d’un choc émotionnel majeur, le cerveau peut faire une association entre ce qu’il perçoit au moment du choc et la peur elle-même. Aussi il n’est pas rare qu’une phobie spécifique soit directement en lien avec un choc traumatique.

La peur peut également être acquise par d’autres moyens, y compris un conditionnement observationnel.

Les effets d’un traumatisme sont similaires chez les victimes et les témoins. Dans le conditionnement observationnel, un sujet A observe un sujet B subissant un conditionnement classique de la peur. Après l’entraînement, le sujet A affiche des comportements de peur lorsqu’il est ensuite exposé au seul stimulus conditionné. Ces résultats démontrent la transmission sociale de la peur. Fait intéressant, les mécanismes impliqués dans le conditionnement observationnel et ceux du conditionnement classique direct sont similaires.

Les anomalies comportementales par rapport à la phobie expérientielle peuvent donc être soutenues par des dysfonctionnements dans ces circuits et mécanismes de peur «dépendants de l’apprentissage». Dans ce cas, un dysfonctionnement possible est un déficit d’extinction (c’est-à-dire un échec à acquérir une réduction de la réponse conditionnée par des présentations répétées d’un stimulus conditionné), expliquant le maintien de la phobie expérientielle.

Phobie sociale ou anxiété sociale

Il s’agit d’une peur profonde de l’humiliation publique et d’être distingué ou jugé par d’autres dans une situation sociale. L’idée de grands rassemblements sociaux est terrifiante pour une personne souffrant d’anxiété sociale . Tout comme l’agoraphobie, la phobie sociale est décrite comme une phobie complexe. En effet, il n’est pas toujours aisé d’identifier les déclencheurs de ce type de phobie. Les comportements d’évitement mis en place par la personne en souffrance affectent généralement la vie entière de la personne.

Les symptômes physiques comprennent souvent un rougissement excessif, une intense transpiration, des tremblements, des palpitations et des nausées. Le bégaiement peut être présent, ainsi qu’une parole rapide. Les attaques de panique peuvent également survenir sous une peur et un inconfort intenses.

Agoraphobie

Il s’agit d’une peur des situations dont il serait difficile de s’échapper si une personne éprouvait une panique extrême : être dans un ascenseur ou être à l’extérieur de la maison.

Une phobie complexe est beaucoup plus susceptible d’affecter le bien-être d’une personne qu’une phobie spécifique. Par exemple, ceux qui souffrent d’agoraphobie peuvent également avoir un certain nombre d’autres phobies liées. Ceux-ci peuvent inclure la monophobie, ou la peur d’être laissé seul, et la claustrophobie, la peur de se sentir pris au piège dans des espaces clos.

L’agoraphobe a tendance à éviter les situations potentiellement anxieuses, telles que quitter la maison, utiliser les transports en commun, faire du shopping, manger dans les restaurants, aller au cinéma, faire du sport, voyager, être dans des lieux publics ou de grandes surfaces, etc… Ces situations peuvent représenter un grave problème dans la vie de l’agoraphobe, pouvant conduire la personne affectée à ne presque pas quitter son domicile afin d’éviter la grande anxiété causée par la panique .

Les symptômes communs aux phobies

Dans la plupart des cas, la personne qui souffre d’un certain type de phobie présente de l’anxiété et du stress car, bien qu’elle soit consciente que la peur qu’elle éprouve dans certaines circonstances est excessive, elle ne peut pas arrêter de la ressentir. Elle peut aussi être accablée par la honte et le jugement négatif qu’elle portera sur elle-même.

L’estime de soi est parfois altérée, selon que la phobie plus ou moins avouable à ses proches, aux médecins ou aux accompagnants en règle générale.

Une personne atteinte de phobie ressentira les symptômes suivants. Ils sont communs à la majorité des phobies :

  • une sensation d’anxiété incontrôlable lorsqu’elle est exposée à la source de la peur
  • le sentiment que la source de cette peur doit être évitée à tout prix
  • l’incapacité à fonctionner correctement lorsqu’elle est exposée au déclencheur (ou stimulus)

La reconnaissance que la peur est irrationnelle, déraisonnable et exagérée, combinée à une incapacité à contrôler les sentiments
Une personne est susceptible d’éprouver des sentiments de panique et d’anxiété intense lorsqu’elle est exposée à l’objet de sa phobie. Les effets physiques de ces sensations peuvent inclure : transpiration, un rythme cardiaque en augmentation, ainsi que la respiration, des tremblements, des bouffées de chaleur, un assèchement de la bouche….

Les principales phobies

Acrophobie (peur des hauteurs), Achluophobie (la peur du noir), Aérophobie (peur de voler ou de voyager dans des véhicules aériens), Agoraphobie (peur des espaces ouverts), Ailurophobie (peur des chats), Algophobie (peur de la douleur), Amaxophobie (peur de conduire ou d’être conduit), Androphobie / Arénophobie (peur des hommes), Anthropophobie (peur des gens), Autophobie (peur d’être seul), Arachnophobie (peur des araignées), Arithmophobie (peur des chiffres), Astraphobie (peur de la foudre), Batophobie (peur de la profondeur), Bélonéphobie (peur des aiguilles), Blatophobie (peur des cafards), Catagélophobie (peur du ridicule), Claustrophobie (peur des espaces clos), Cinophobie (peur des chiens), Coulrophobie (peur des clowns), Cryophobie (peur du froid extrême), Chromophobie (peur des couleurs et des arcs-en-ciel), Chromométophobie (peur de l’argent), Démophobie (peur des foules), Emetophobie (la peur de vomir), Entomophobie (peur des insectes), Phylophobie (peur des basses températures), Gérontophobie (peur des personnes âgées ou du vieillissement), Gynophobie (peur des femmes), Hydrophobie (peur de l’eau), Hypnophobie (peur du sommeil), Hodophobie (peur du voyage), Homophobie (peur des homosexuels), Iophobie (peur des poisons), Misophobie (peur de la saleté), Nanophobie (la peur des composants développés à l’échelle nanométrique peut errer dans le corps), Nécrophobie / Tanatophobie (peur de la mort et des morts), Nichtophobie (peur du noir), Nomophobie (peur de quitter la maison sans téléphone portable), Patophobie (peur de la maladie), Panophobie (peur de tout), Pédophobie (peur des enfants), Tocophobie (peur de la grossesse), Traumatophobie (peur des accidents), Tryphobie (peur des trous), Trypanophobie (peur des aiguilles, des injections ou d’autres objets tranchants), Xénophobie (peur des étrangers), Zoophobie (peur des animaux).

L’Hypnose pour les phobies

phobie et hypnose

séance d’accompagnement d’une peur irrationnelle avec l’hypnose

Beaucoup de recherches publiées sur l’hypnose montrent qu’elle permet le plus souvent d’accompagner les personnes en difficultés dans les cas de phobies, parfois en complémentarité avec un médecin en fonction de la gravité des symptômes.

Selon la façon dont vous avez construit votre phobie, en fonction de votre parcours de vie, l’hypnose va permettre de travailler sur des processus inconscients.

Parfois, des suggestions directes vont rapidement permettre de soulager les difficultés liées aux phobies. Lorsque les suggestions directes sont inefficaces, il existe de nombreuses autres techniques hypnotiques qui peuvent être utiles. L’hypnose ericksonnienne par exemple permet d’accompagner le plus grand nombre d’entre nous. Parfois, le simple processus d’induction et d’approfondissement peut soulager l’anxiété en proposant un état de relaxation très profond.

Cet état vous permet alors de travailler en imaginant plusieurs scénarios qui vont vous permettre de réguler vos émotions en lien avec le déclencheur ou en lien avec les situations de vie qui vous posent pour le moment problème.

De nombreuses phobies sont des réponses apprises, le plus souvent inconscientes. L’hypnose alors va permettre de mettre en marche un certains nombre de processus inconscients afin de répondre différemment, de couper des liens, d’observer ou d’écouter certains dialogues internes.

Le nombre de séances va varier d’une personne à l’autre. Comme tout accompagnement il n’est pas possible de savoir a priori le chemin que nous aurons à parcourir pour dépasser ce qui vous dérange. Certaines personnes auront trouvé leurs solutions en une seule séance bien qu’il faille régulièrement plusieurs séances.

Il est important en effet que vous puissiez respecter votre rythme, que nous fixions un cadre d’accompagnement qui vous convienne. Trouver les ressources dont vous avez besoin peut alors être plus ou moins rapide.

Parfois une faible estime de soi peut faire partie du problème et des méthodes de renforcement pourront être utilisées. Parce que l’hypnose exploite la connexion intime entre l’esprit et le corps, elle procure un soulagement grâce à une meilleure autorégulation et améliore l’expérience de la maîtrise de soi.

J’accompagne généralement ce type de problématique avec l’hypnose en complémentarité avec les méthodes issues de l’EMDR.

EMDR pour dépasser les phobies

Traiter les phobies avec l'EMDR

L’EMDR pour accompagner les émotions liées à des phobies

L’EMDR, bien que présentant des similitudes avec l’hypnose, fonctionne un peu différemment. J’utilise régulièrement l’EMDR dans les accompagnements, par exemple lorsque les émotions peuvent être importantes.

L’EMDR est principalement utilisé pour surmonter les symptômes associés au trouble de stress post-traumatique ( SSPT ). Cependant, l’EMDR s’est avéré efficace pour d’autres troubles de l’humeur et d’anxiété, y compris la dépression, les phobies et le trouble panique. L’EMDR peut être particulièrement utile dans l’accomapgnement du trouble panique, des attaques de panique et de l’agoraphobie, lorsque vos expériences traumatisantes passées contribuent à vos symptômes actuels.

Dans des situations phobiques l’EMDR permet de travailler sur vos émotions de peurs jusqu’à ce que vous réalisiez que le stimulus phobique n’est pas en fait aussi risqué que vous le pensiez, et que les souvenirs pénibles de la phobie s’apaisent.

Etudes scientifiques sur l’hypnose et l’EMDR dans le cas des phobies

Modifications fonctionnelles de l’activité cérébrale après l’hypnose

Mécanismes neurobiologiques et application aux personnes souffrant d’une phobie spécifique – Limitations et orientations futures.

Des études ont été menées, portant sur les changements de plasticité cérébrale dans l’hypnose, en utilisant l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), la tomographie par émission de positrons (TEP) et l’électroencéphalographie (EEG). Elles ont démontré que l’hypnose est une méthode puissante et efficace pour inhiber la réaction des structures des circuits de peur.(voir l’étude)

Stratégies pour gérer les patients souffrant d’anxiété et de phobie dentaires

Dans une revue méta-analytique, il a été montré que 75% des sujets présentaient une réduction de la douleur suite à l’hypnose. Des études ont également montré l’efficacité de la réduction de l’anxiété, permettant aux gens de gérer des traitements dentaires stressants. D’autres études sont nécessaires pour valider le caractère pratique et l’efficacité de l’hypnose sur une base régulière dans les milieux cliniques dentaires.(voir l’étude)

Hypnothérapie : la solution salutaire pour faire face aux phobies.

Les preuves suggèrent qu’environ un quart des femmes peuvent souffrir d’une peur intense d’accoucher (tocophobie).
D’autres phobies, telles que la peur de la blouse blanche, peuvent également être problématiques pendant la grossesse.(voir l’étude)

Phobies et peurs intenses: faciliter leur traitement par l’hypnose

L’utilisation de l’hypnose dans le traitement des phobies en complément de la thérapie cognitive, de la thérapie comportementale, de la thérapie par la perspicacité et d’autres approches. Nous passons en revue les recherches expérimentales qui révèlent que l’efficacité de l’hypnose dans le traitement des phobies semble être liée à la réactivité hypnotique souvent élevée des phobiques et à leur capacité inhabituelle de vivacité des images, d’attention concentrée et de flexibilité dans les stratégies de traitement de l’information.(voir l’étude)

L’hypnose a aidé la thérapie à rôle fixe pour la phobie sociale

Cette étude de cas détaille comment l’hypnose a aidé la thérapie à rôle fixe (HAFRT) dans le traitement réussi d’un cas de phobie sociale avec des antécédents de résultats réfractaires aux essais thérapeutiques précédents. Le traitement a consisté en 10 séances de bureau, prévues toutes les deux semaines, de HAFRT ainsi que des séances d’auto-hypnose deux fois par jour où le patient a effectué plusieurs répétitions de visualisation des vignettes qui ont été maîtrisées avec succès dans l’hypnose lors des visites au bureau. Les résultats ont indiqué que ce patient était capable de s’engager dans des affaires sociales et professionnelles qui étaient impossibles avant le traitement. Le patient a conservé les gains de thérapie au suivi 6 mois plus tard. (voir l’étude)

Intégration de l’hypnose à d’autres thérapies pour traiter des phobies spécifiques

Aux États-Unis et en Europe, il existe une prévalence élevée de troubles anxieux, notamment des phobies spécifiques et des troubles paniques. Une variété de modalités thérapeutiques, notamment la pharmacothérapie, la thérapie cognitivo-comportementale, la désensibilisation systématique, l’hypnose, l’exposition in vivo et la thérapie d’exposition en réalité virtuelle ont été appliquées. Aucune modalité n’a été entièrement couronnée de succès. Il n’y a eu qu’une tentative limitée de combiner des thérapies psychologiques dans le traitement de phobies spécifiques et de troubles paniques et ce qui a été fait a été principalement avec une désensibilisation systématique ou une thérapie comportementale cognitive avec l’hypnothérapie. Voici deux cas de phobies spécifiques multiples qui ont été traitées avec succès par l’hypnothérapie combinée avec une thérapie d’exposition en réalité virtuelle ou une thérapie d’exposition in vivo.(voir l’étude)

Une étude de cas de l’hypnose pour la phagophobie

Dans cette étude de cas, l’auteur passe en revue les avantages de l’hypnose pour une femme de 13 ans souffrant d’une phobie spécifique impliquant une peur de l’étouffement et une peur généralisée de la déglutition qui a entraîné un épisode de trouble de l’alimentation restrictive avec perte de poids significative associée.(voir l’étude).

Phobie I-95 traitée par désensibilisation hypnotique systématique

La désensibilisation systématique et la thérapie médiée par l’hypnose partagent des preuves empiriques de l’efficacité dans le traitement de phobies spécifiques. (voir l’étude)

Thérapie par exposition en réalité virtuelle et hypnose pour la phobie des avions

Cet article présente un cas d’une phobie du vol ancrée depuis  50 ans, réfractaire aux méthodes traditionnelles, notamment la pharmacothérapie, la désensibilisation systématique et la thérapie cognitivo-comportementale, mais qui a été traitée avec succès en utilisant la thérapie ERV et l’hypnose comme principales modalités. (voir l’étude)

Phobies et peurs intenses : faciliter leur traitement par l’hypnose

L’hypnose est utilisée dans le traitement des phobies, en complément de la thérapie cognitive, de la thérapie comportementale, de la thérapie par la perspicacité et d’autres approches. L’efficacité de l’hypnose dans le traitement des phobies semble être liée à la réactivité hypnotique souvent élevée des phobiques et à leur capacité inhabituelle de vivacité des images, d’attention concentrée et de flexibilité dans les stratégies de traitement de l’information. (voir l’étude)

Hypnose dans le traitement des patients souffrant de troubles anxieux

L’hypnose joue un rôle important dans le traitement des troubles anxieux. L’application de l’hypnose permet aux patients d’atteindre un niveau inférieur de symptômes d’anxiété.(voir l’étude)

Traitement de phobies spécifiques avec désensibilisation et retraitement des mouvements oculaires (EMDR)

Cet article examine le statut empirique actuel de la désensibilisation et du retraitement des mouvements oculaires (EMDR) en tant que méthode de traitement de phobies spécifiques, ainsi que certains problèmes conceptuels et pratiques liés à son utilisation. Des études non contrôlées et contrôlées sur l’application de l’EMDR avec des phobies spécifiques démontrent que l’EMDR peut produire des améliorations significatives en un nombre limité de sessions. En ce qui concerne le traitement de la phobie infantile des araignées infantile, l’EMDR s’est avéré plus efficace qu’une condition de contrôle placebo, mais moins efficace que l’exposition in vivo.Le support empirique de l’EMDR avec des phobies spécifiques est encore faible, il faut donc rester prudent. Cependant, étant donné que les recherches sont insuffisantes pour valider une méthode pour les phobies complexes ou liées à un traumatisme, que l’EMDR est une procédure limitée dans le temps et qu’elle peut être utilisée dans les cas pour lesquels une approche d’exposition in vivo est difficile à administrer, l’application de l’EMDR avec des phobies spécifiques mérite une attention clinique et de recherche supplémentaire. (voir l’étude)

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