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Les valeurs comme buts motivationnels en hypnothérapie

Dans le cadre des séances d’hypnose, le fait de questionner vos valeurs va, le plus souvent faire émerger la façon dont vos décisions s’organisent à un niveau très inconscient. Les conflits de valeurs peuvent être de véritables freins dans un parcours de vie, vous mettre à l’arrêt, lutter contre vous-même, être incapable de prendre une décision… Mieux des identifier, vous oriente vers des choix de vie plus cohérents, plus écologique, plus respectueux de  vous-même.

les besoins

Avoir conscience de ses propres valeurs développe la capacité de faire des choix, de poser des limites claires pour soi et pour les autres. Les implications peuvent être très nombreuses (apprendre à dire non, lever les indécisions, retrouver le goût et la motivation, apprendre à mieux se connaître, comprendre les mécanismes sous-tendus par ses valeurs…

Les valeurs sont des croyances importantes qui déterminent la direction de vie.

Derrière chaque décision, chaque choix, on peut observer l’impact des valeurs qui sont importantes et décisives dans la vie d’une personne.

Certaines valeurs limitent alors que d’autres permettent véritablement de se dépasser.

L’hypnose utilise généralement les valeurs pour créer de l’envie, de la motivation. Elles sont fondamentales pour aider à dépasser certaines limites et créer de la cohérence de vie : quand une personne aligne ses choix, ses directions de vie sur ses valeurs fortes, elle se sent en accord et elle crée du sens.

La recherche de valeurs peut se faire de différentes manières. Le plus souvent, questionner ses valeurs peut être proposé comme axe de réflexion pour une ou plusieurs séances ultérieures.

Avant-propos

Le simple fait de poser une question à quelqu’un oriente sa réponse. Aussi, avant que vous vous posiez à vous-même un certain nombre de questions, prenez le temps de lire les informations préalables suivantes. Ne vous enfermez pas dans ce qui, très régulièrement, est présenté comme une vérité. Si vous cherchez par vous-même à élargir le champs d’investigation, les modèles que vous rencontrerez sont des modèles qui ont (le plus souvent) été vérifiés, et qui d’un point de vue statistique sont suffisamment corrélés être présentés comme vrais.

Il convient d’aborder les choses avec mesure car le fait est que vous n’êtes pas “les statistiques”, mais un élément des modèles statistiques, avec toutes les disparités qui font de vous une personne, un individu à part entière.

Définitions

Les valeurs sont un point central dans toutes les études en sciences humaines. Les valeurs, ou système de valeurs, sont des buts motivationnels (finalité qui va déterminer une motivation).

  • Définition de Rokeach, 1973 : “Les valeurs sont une croyance durable, un mode spécifique de conduite ou de finalité de l’existence, personnellement ou socialement préférable à un mode de conduite ou à une finalité opposée”.
    Rokeach induit deux niveaux de valeurs :

     

    • Les valeurs comme mode de conduite : les moyens
    • Les valeurs comme finalité de l’existence : les fins
  • Définition de Schwartz, 1996 : “Les valeurs sont des buts désirables, trans-situationnels, variant en importance (d’un individu à l’autre), qui servent de principes guidant les vies des gens”.
  • Définition de Maio et Olson, 1998 : “Les valeurs sont des truismes culturels”, c’est-à-dire des croyances largement partagées et rarement remises en question.
  • Définition de Rezsohazy, 2006 : “D’un point de vue sociologique, tout ce que les Hommes apprécient, estiment, désirent obtenir, recommandent, voire proposent comme idéal, peut être considéré comme une valeur”.

Distinction entre valeurs et besoins

Nos valeurs orientent nos choix de vie. Chacun a le sentiment que ses propres valeurs viennent de soi-même (la personne se les attribue à elle-même, a le sentiment que cela lui appartient intimement). Les valeurs guident donc nos réponses comportementales (consciemment ou inconsciemment) dans le sens de ce qui nous semble désirable, cohérent, normal.

Les besoins sont le ressenti (conscient ou inconscient) d’un manque.

Pour en savoir plus sur les besoins, je vous invite à voir les besoins

Introduction sur les valeurs

Au regard des différentes définitions, il en résulte que :

  • Une valeur est de même nature qu’une croyance. Elle est donc directement en lien avec nos ressentis, notre façon de percevoir les événements de contexte, de nous percevoir, de percevoir les autres, de percevoir le monde. En d’autres termes, cela signifie que selon les valeurs que porte un être humain, sa perception sensorielle se modifie.

Les valeurs peuvent être vues comme des meta-croyances ou des croyances de système de croyances. Autrement dit, d’une valeur découle une série de croyances (“je crois”, “je pense”, “je sais” …).

Elles vont créer une saillance inconsciente dans les objets perçus (c’est à dire un focus d’attention), et modifier les interprétations des événements et des situations perçues.

  • Les valeurs sont des cognitions. Elles sont issues des apprentissages, des normes sociales, de notre environnement, des institutions.

Les parents ou les personnes en charge de l’éducation jouent un rôle fondamental dans l’élaboration primitive du système de valeurs de l’individu, en le félicitant quand ses comportements sont alignés avec leurs principes, leurs façons de faire, leurs idées ou en le punissant, le grondant, le réprimant dans le cas contraire.

La plupart de nos valeurs ont ainsi été programmées à travers un prisme d’apprentissage : punition / récompense.

En grandissant, nous avons trouvé parmi nos relations d’autres sources de valeurs que nous avons parfois fini par adopter, en tout ou partie, afin de ne pas être rejeté d’un groupe (enfant dans le cadre du jeu, adolescent dans le cadre des études, adulte dans le cadre du travail …). Toute notre vie, nous avons constamment créer de nouveaux groupes, et accepté de nouvelles valeurs, ou donné aux autres nos valeurs.

Au cours de notre développement, nous avons tous eu des héros (réels ou imaginaires), des guides, des référents, des personnes qui nous ont fortement inspirés, des mentors… En les admirant, en les imitant, nous avons, dans certains cas, introjecté certaines de leurs valeurs.

En 2020 à l’heure où j’écris cet article il est très probablement nécessaire d’inclure dans ce qui forge nos systèmes de valeurs, la publicité (à laquelle nous sommes fortement exposés) ainsi que les médias de façon plus générale.

  • Les valeurs vont nous guider dans nos comportements (le plus souvent de façon inconsciente) afin de répondre à des besoins ou des problématiques qui se proposent à nous, en orientant nos choix dans les directions que nous souhaitons prendre (des buts désirables, voir idéaux). Cela implique que les valeurs vont attribuer une valence positive ou négative aux objets (“j’aime”/”je n’aime pas”).
  • Les valeurs sont organisées en systèmes. Les différentes valeurs portées par un individu sont hiérarchisées, elles sont plus ou moins importantes, plus ou moins prioritaires. Bien que nous portions des valeurs intrinsèques (ou trans-contextuelles), les systèmes de valeurs sont flexibles, dynamiques et se restructurent, se ré-ordonnent en fonction des contextes et en fonction des périodes de notre vie.

Toute personnes accorde à certaines valeurs plus d’importance qu’a d’autres. Pour certains par exemple, l’honnêteté, pour d’autre l’amitié. Certains mentirons pour protéger un ami (positionnant la valeur amitié au-dessus de l’honnêteté, bien que celle-ci puisse avoir une importance pour la personne qui ment. Cette valeur est simplement moins haute dans l’importance qu’elle lui accorde.)

En restant sur ces deux notions, peut-être qu’une personne mentira pour protéger un ami dans un contexte professionnel, alors que dans un tribunal, il pourrait préférer privilégier l’honnêteté (le contexte est différent, la pression sociale est différente …).

Si les valeurs s’organisent en système, qu’elles sont relativement stables dans le temps (toujours au regard d’un contexte), elles évoluent cependant au cours de la vie, en fonction de notre évolution personnelle et des grandes étapes de vie (mariage, naissance, licenciement, divorce, retraite, décès, accidents, etc … ).

  • L’expression de nos valeurs va également être différente selon que les décisions à prendre s’orientent vers les autres, le monde ou nous-même.

Quand un individu estime qu’une valeur est plus ou moins importante, à quoi se réfère-t-il ? A lui en tant qu’individu, ou à des groupes plus larges ? En effet, se référer à soi ou à autrui suscite des évaluations différentes. L’importance attachée aux valeurs du modèle de Schwartz (présenté plus bas) peut varier en fonction du niveau des références motivationnelles (l’individu, ses proches, ou l’humanité). les moteurs d’actions peuvent être inclusifs (impersonnel sou collectifs) ou exclusifs (personnels).

  • Le nombre de valeurs d’un individu est relativement petit (une dizaine).
  • Les valeurs ne sont pas toutes actives, elles ne sont pas toutes saillantes. Une valeur est active quand elle influence le comportement. Plus une valeur est saillante et plus elle influence les comportements.

Nous pourrions penser, de prime abord, que parmi les valeurs celles qui sont prioritaires vont être principalement impliquées dans le comportement. Les études nous montrent que ce sont les ou la valeur qui est immédiatement activée qui va aboutir un comportement. L’activation d’une valeur peut être consciente ou inconsciente. Vous voulez être curieux de savoir comment une valeur s’active ? Tout simplement en y pensant, en imaginant que vous portez cette valeur dans une situation où elle vous ferait défaut, ou simplement en la lisant. Il est donc probable que l’espace d’un instant vous ayez été plus curieux. Un vilain défaut, vraiment ? La curiosité est une valeur en soi. Ne soyez donc pas trop curieux de lire la suite de cet article. Il arrive que certaines personnes très curieuses désirent lire tout un article pour le reprendre pas à pas et mettre en application les propositions. Vous êtes unique, libre à vous de faire comme bon vous semble, d’activer vos valeurs rapidement ou plutôt à votre rythme et d’observer les effets que cela vous procure, ou pas.

Notez par ailleurs que :

  • Les personnes avec qui nous communiquons portent individuellement des valeurs;
  • Les groupes sociaux auxquels nous appartenons (entreprises, amis, familles, équipes …) portent collectivement des valeurs implicites ou explicites;
  • Le pays dans lequel nous vivons porte des valeurs implicites ou explicites.

Plus nos valeurs intrinsèques sont en concordance avec celles d’un groupe social et mieux nous nous sentons, plus nous sommes à l’aise dans ce groupe. Il arrive régulièrement que nous nous sentions mal à l’aise lorsque nous nous trouvons en face de personnes qui ne partagent pas les mêmes valeurs que nous. Bien des conflits viennent du fait que des individus se réfèrent à des valeurs différentes (écologiste – chasseur, communiste – capitaliste, épicurien – ascète …).

 

Remarques et implications dans le cadre d’un accompagnement :

Plus une personne est en capacité à ne pas subir les éléments de contexte moins elle aura à se contraindre pour s’adapter aux contextes lorsqu’ils ne sont pas en adéquation avec ses propres valeurs, et plus elle sera sereine, mieux elle se sentira.

On note dès à présent l’importance de travailler sur l’affirmation de soi (estime de soi, savoir dire non, savoir poser des limites, savoir relativiser …) particulièrement pour les personnes qui seraient très dépendantes du contexte et donc régulièrement en conflit de valeurs, en situation de sur-adaptation.

Moins les valeurs personnelles et sociétales concordent, plus nous nous sentons séparés ou rejetés de cette société .

La sensation de rupture, de séparation, de rejet augmente si les valeurs du groupe ou de la société sont perçues comme défavorables au bien-être des autres.

En questionnant nos valeurs, une difficulté que nous allons régulièrement rencontrer est la description même des valeurs. Les concepts sont enfermés dans des mots. “Liberté” : signifiera pour certains pouvoir boire et manger selon ses envies, pour d’autres il s’agira de se libérer de toute forme de problèmes et vivre dans environnement structuré. “L’hédonisme” :  approche rabelaisienne (boire et manger selon ses envies par ex.) ou approche épicurienne (au sens d’Épicure, dans une de recherche de plaisir dans la privation). A ce niveau il est observable que “vouloir manger et boire ce que je veux” peut être rattaché à deux valeurs différentes en fonction des individus. Par ailleurs, un même mot décrivant une valeur peut enfermer différents concepts, toujours en fonction des individus.

Dans d’autre cas, nous n’avons pas les mots, tout simplement parce que notre vocabulaire n’est pas suffisamment étendu. Les mots enferment des concepts, le fait de manquer de mots nous empêche de penser le concept ou d’imaginer qu’il puisse même exister. Il reste alors un ressenti vague, diffus, innommable, indescriptible.

Il va donc convenir d’identifier vos valeurs et de les hiérarchiser afin d’observer, de ressentir comment certaines valeurs vont vous enthousiasmer ou bien vous freiner et comment certaines de ces valeurs peuvent entrer en conflit (parfois il va s’agir d’apprendre à établir un compromis entre des valeurs conflictuelles). En effet, nous pouvons apprendre à produire les comportements les plus efficaces, mais si ces comportements ne soutiennent pas nos besoins et nos désirs les plus profonds, si ces comportements nuisent à d’autres parts importantes de ce que nous sommes, nous sommes en proie à des conflits intérieurs et nous perdons la cohérence indispensable à la réussite, à une saine évolution. En effet, vouloir atteindre un but, en trahissant ses propres convictions pour y parvenir, va créer du tourment.

Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises valeurs. Les observer, les comprendre, permet d’être en accord avec soi-même.

Comment découvrir sa propre échelle de valeurs ?

La première chose à faire est de poser un cadre autour des valeurs que vous cherchez à découvrir. Cela signifie travailler dans un contexte bien spécifique. Les valeurs sont compartimentées, elles varient d’un domaine à l’autre de notre vie : seul, en couple, en famille, au travail … Le contexte est toujours à prendre en considération.

Questionner ses valeurs

Posez-vous la question : “Qu’est que qu’il y a de plus important pour moi dans ce contexte ?”

Prenons un exemple :

  • “Qu’est ce qu’il y a de plus important pour moi dans ma relation ?
  • Le fait de me sentir soutenu.
  • Qu’est ce qu’il y a d’important dans le fait d’être soutenu, en quoi est-ce important pour toi, qu’est ce que cela permet ?
  • Je me sens aimé.
  • En quoi est-ce qu’être aimé est important pour toi ?
  • Je me sens joyeux”

Cette façon de se questionner favorise l’émergence des valeurs. (dans cet exemple : être joyeux, être soutenu, être aimé).

Pour établir un classement de ces valeurs, posez-vous la question :

  • “Qu’y a t-il de plus important pour moi : me sentir soutenu ou me sentir joyeux ?”
  • Si la réponse est “me sentir joyeux”, demandez-vous ce qu’il y a de plus important : “me sentir joyeux ou me sentir aimé? – Que rechercheriez-vous en premier ?
  • “Etre aimé”.

Cette façon de se questionner établi l’ordre des valeurs suivant : être aimé, être joyeux, être soutenu

Ainsi une personne dans cette situation pourra mettre fin à la relation si elle ne se sent pas aimée. Elle pourrait maintenir une relation dans laquelle elle ne se sentirait pas soutenue, mais se sentirait aimée.

La façon d’établir une hiérarchie consiste donc à comparer les valeurs 2 à 2.

Si une nouvelle valeur vient à apparaitre lors de différents questionnements, pour la personne de cet exemple, il lui suffira de la comparer à “être aimé” (valeur prioritaire). Si la nouvelle valeur s’avère supérieure, elle devient de fait la valeur principale. Sinon il sera utile de la comparer à la suivante et ainsi de suite jusqu’à ce qu’elle trouve sa place.

Si vous devez comparer deux valeurs pour lesquelles le classement n’est pas évident, redéfinissez les termes en déployant les idées que ces valeurs contiennent pour vous.

Par exemple, si vous comparez “épanouissement” et “exaltation” et que l’arbitrage est difficile, vous pouvez alors vous demander : “Qu’est ce que l’exaltation et l’épanouissement ?” Si la réponse est : l’exaltation est le sentiment de joie, et l’épanouissement est le fait de progresser, alors “qu’y a t-il de plus important, progresser ou ressentir cette joie ?”.

Cela pourra faciliter vos choix.

Cette façon d’avancer sur le chemin de vos valeurs est la plus libre, elle est au plus près de vous.

Pour alimenter votre réflexion, sentez-vous libre d’utiliser des listes de valeurs : aller à liste de valeur

Trouver des mentors, des personnages ou des personnalités inspirantes

Observez comment certaines personnes vous attirent. Très simplement, posez-vous la question de ce qui vous attire réellement, intimement chez elles. C’est aussi une excellente façon de faire émerger des valeurs chez vous.

Dans un contexte donné, qui serait la personne en mesure de vous inspirer ? Si vous imaginez que vous devenez cette personne ou ce personnage dans ce contexte là, qu’est ce qui aurait change dans votre façon d’agir, quelles valeurs se révèlent, s’activent ?

Encore une fois, sentez-vous libre de laisser émerger les valeurs, les mots, les symboles qui se présentent à vous, comme ils viennent. Le sens que vous attribuez à un mot ou un symbole est le votre, il résonne en vous de façon particulière, il fait sens pour vous.

Les valeurs selon Schwartz

Quand nous pensons à nos valeurs, nous pensons à ce qui nous semble important dans la vie. Chacun de nous accorde des degrés d’importance divers à de nombreuses valeurs (par exemple la réussite, la sécurité, la bienveillance). Une valeur particulière peut être très importante pour une personne et sans importance pour une autre. La théorie des valeurs de Schwartz adopte une conception des valeurs qui leur attribue six caractéristiques principales, implicites dans les écrits de nombreux auteurs (Allport (1961) ; Feather (1995) ; Inglehart (1997) ; Kohn (1969) ; Kluckhohn (1951) ; Morris (1956) ; Rokeach (1973) ; Schwartz et Bilsky (1987).)

  • Les valeurs sont associées de manière indissociable aux affects – Lorsque les valeurs sont activées, elles s’imprègnent de sentiments
  • Les valeurs ont trait à des objectifs désirables – «Les valeurs font référence aux objectifs souhaitables qui motivent l’action.»
  • Les valeurs transcendent les actions et les situations spécifiques. L’obéissance et l’honnêteté, par exemple, sont des valeurs qui peuvent être pertinentes au travail ou à l’école, dans la pratique d’un sport, dans les affaires, en politique, au sein de la famille, avec les amis ou les étrangers.
  • Les valeurs servent d’étalon ou de critères. Les valeurs guident la sélection ou l’évaluation des actions, des politiques, des personnes et des événements. Les gens décident de ce qui est bon ou mauvais, justifié ou illégitime, qu’il vaut la peine de faire ou d’éviter, en fonction des conséquences possibles sur leurs valeurs importantes. Mais l’impact des valeurs dans les décisions quotidiennes est rarement conscient. Les valeurs entrent dans la conscience lorsque les actions ou les jugements envisagés ont des implications contradictoires pour différentes valeurs importantes.
  • Les valeurs sont classées par ordre d’importance les unes par rapport aux autres. Les valeurs des individus forment un système ordonné de priorités qui les caractérisent.
  • L’importance relative de multiples valeurs guide l’action. Toute attitude, tout comportement, implique nécessairement plus d’une valeur. Le compromis entre des valeurs pertinentes et concurrentes guide les attitudes et les comportements… Les valeurs influencent l’action lorsqu’elles sont pertinentes dans le contexte (donc susceptibles d’être activées) et importantes pour l’acteur.

En 1992 et 1996 Schwartz montre que :

  • Les contenu de certaines valeurs est universel, en menant une étude transversale sur 65 pays (puis 82 en 2012).
  • Les relations entre ces valeurs sont universelles. La structure des relations entre les valeurs sont soient compatibles et peuvent se renforcer, ou bien elles sont en conflit et peuvent s’invalider.
  • Chaque individu va mettre des priorités différentes dans son système de valeur.

Les relations entre les valeurs sont similaires d’un individu à l’autre. Deux valeurs qui sont en conflit ou deux valeurs qui sont compatibles le seront pour tout le monde. Les variations interindividuelles (d’un individu à l’autre) se situe dans la hiérarchisation des valeurs. Il va donc s’agir d’observer les priorités d’une valeur dans un système de valeurs.

Ces valeurs répondent à trois besoins :

  • besoin biologique : le besoin sexuel de l’individu peut par exemple être transformé en valeurs telles que l’intimité ou l’amour ;
  • besoin d’une interaction sociale coordonnée : ce type de besoin peut par exemple être transformé en valeurs telles que l’honnêteté ou l’égalité ;
  • besoin de survie et de bien-être au sein des groupes : ce besoin peut par exemple être formé de valeurs tel que la sécurité nationale ou la paix dans le monde.

La structure des relations de valeur

En plus d’identifier dix valeurs de base, la théorie explique la structure de la dynamique des relations entre elles.

Par exemple, la poursuite des valeurs de réussite entre généralement en conflit avec la bienveillance. Chercher le succès pour soi tend à entraver les actions visant à améliorer le bien-être des autres. Les valeurs de puissance et d’accomplissement sont généralement compatibles. Chercher le succès personnel pour soi a tendance à se renforcer par des actions visant à valoriser sa propre position et autorité sur les autres.

Un autre exemple : rechercher la nouveauté et le changement (valeurs de stimulation) est susceptible de saper la préservation des coutumes ancestrales (tradition – valeurs). En revanche, la poursuite des valeurs traditionnelles va de pair avec la poursuite des valeurs de conformité. Les deux motivent des actions de soumission aux attentes extérieures.

Le modèle des 10 valeurs et des 19 sous-divisions

Autonomie / auto-orientation

Objectif : avoir une indépendance de la pensée et de l’action – choisir, créer, explorer.

  • Autodétermination de la pensée : liberté de cultiver ses propres idées et capacités
  • Autodétermination des actions : liberté de déterminer ses propres actions

Items associés : créativité, liberté, choisir ses propres buts, curiosité, indépendance, amour propre, intelligence, droit à une vie privée, intimité…

Stimulation

Objectif : trouver de l’enthousiasme, de l’excitation, du changement, de la nouveauté et des défis à relever dans la vie.

Ce besoin vital est probablement en relation avec ceux qui sous-tendent les valeurs d’autonomie.

Items associés : une vie variée, une vie passionnante, intrépide…

Hédonisme

Objectif : s’établir dans le plaisir ou la gratification sensuelle personnelle.

Items associés : plaisir, profiter de la vie, se faire plaisir…

Réussite / Accomplissement

Objectif : succès personnel obtenu grâce à la manifestation de compétences socialement reconnues. Cela concerne principalement le fait d’être performant au regard des normes culturelles dominantes, et d’obtenir ainsi l’approbation sociale.

Items associés : ambition, avoir du succès, être capable, avoir de l’influence, intelligence, respect de soi, reconnaissance sociale …

Pouvoir

Objectif : recherche d’un statut social, de prestigie, de contrôle des personnes ou des ressources et de domination des personnes ou des ressources.

  • Pouvoir-dominance : pouvoir par l’exercice d’un contrôle sur les gens
  • Pouvoir-ressources : pouvoir par le contrôle des ressources matérielles et sociales

Une dimension domination/soumission apparaît dans la plupart des analyses empiriques des relations interpersonnelles, que ce soit à l’intérieur d’une même culture ou entre les cultures. Pour justifier cet aspect de la vie sociale et pour faire en sorte que les membres du groupe l’acceptent, le pouvoir doit être traité comme une valeur.

Items associés : autorité, richesse, pouvoir social, préserver son image publique, reconnaissance sociale ….

Le pouvoir et la réussite sont deux valeurs qui visent la reconnaissance sociale. Cependant, les valeurs de réussite (par exemple, ambition) mettent l’accent sur la démonstration d’une compétence effective lors d’une interaction concrète, tandis que les valeurs de pouvoir (par exemple autorité, richesse) concernent plutôt le fait d’atteindre ou de conserver une position dominante à l’intérieur d’un système social plus global.

Sécurité

Objectif : sûreté, envie d’harmonie et de stabilité dans la société, dans les relations entre groupes et entres individus, et pour soi-même.

  • Image publique : sécurité et pouvoir en maintenant son image publique et en évitant l’humiliation
  • Sécurité-personnel : sécurité dans l’environnement immédiat
  • Sécurité-société : sécurité et stabilité dans la société

Il y a deux sortes de valeurs de sécurité. Certaines concernent avant tout des intérêts individuels (par exemple propres) d’autres concernent surtout des intérêts collectifs (par exemple sécurité nationale). Mais même ces derniers sont généralement liés, de manière non négligeable, à un objectif de sécurité pour soi-même (ou pour ceux auxquels on s’identifie).

Items associés : ordre social, sécurité familiale, sécurité nationale, propreté, réciprocité des services rendus, être en bonne santé, modération, sentiment d’appartenance …

Conformité

Objectif : modération de nos actions, de nos tendances, de nos envies, de nos goûts, de nos préférences et de nos impulsions susceptibles de déstabiliser ou de blesser les autres, ou qui serait susceptibles de transgresser les attentes ou les normes sociales.

  • Conformité-règles : respect des règles, lois et obligations formelles
  • Conformité interpersonnelle : éviter de bouleverser ou de blesser les autres

Items associés : obéissance, auto-discipline, politesse, honorer ses parents et/ou les anciens, loyauté, responsabilité …

Tradition

Objectif : respect, engagement et acceptation des coutumes et des idées soutenues par la culture ou la religion auxquelles on se rattache. Maintenir et préserver les traditions culturelles, familiales ou religieuses

Items associés : respect de la tradition, humilité, accepter son sort dans la vie, religion, modération, vie spirituelle …

Les valeurs de tradition et de conformité sont particulièrement proches en termes de motivation ; toutes deux ont pour objectif la subordination du sujet aux attentes imposées par les autres. Cependant la nature de cette subordination diffère d’un type à l’autre : la conformité subordonne le sujet aux personnes avec lesquelles il est fréquemment en interaction – parents, professeurs, patrons; la tradition subordonne le sujet à des objets plus abstraits – coutumes, idées religieuses ou spécifiques d’une culture. Les valeurs de conformité amènent à répondre à des attentes présentes, qui peuvent varier. Les valeurs de tradition exigent que l’on se conforme à des attentes immuables, qui proviennent du passé.

Bienveillance

Objectif : la préservation et l’amélioration du bien-être des personnes avec lesquelles on se trouve fréquemment en contact.

  • Humilité : reconnaître son insignifiance dans l’ensemble des choses
  • Bienveillance-soins : prendre soin du bien-être des membres du groupe d’appartenance
  • Bienveillance-fiabilité : être un membre fiable et digne de confiance du groupe d’appartenance

Items associés : être serviable ou secourable, honnêteté, indulgence ou le pardon, responsabilité, loyauté, amitié vraie, amour adulte, sentiment d’appartenance, donner un sens dans la vie, avoir une vie spirituelle …

Bienveillance et conformité contribuent toutes deux à développer la coopération et la solidarité. Cependant, les valeurs de bienveillance procèdent d’une base motivationnelle intériorisée débouchant positivement sur ces types de comportement. À l’inverse, les valeurs de conformité incitent à la coopération afin de protéger l’individu contre les conséquences négatives possibles pour lui-même de l’absence de coopération. Ces deux valeurs de base peuvent, ensemble ou séparément, conduire aux mêmes comportements.

Universalisme

Objectif : compréhension (de ce qui est), appréciation (de ce qui est), estime, tolérance et protection du bien-être de tous et de la nature.

  • Universalisme-préoccupation : engagement envers l’égalité, la justice et la protection de tous
  • Universalisme-nature : préservation de l’environnement naturel
  • Universalisme-tolérance : acceptation et compréhension de ceux qui sont différents de soi-même

Ce besoin n’est pas identifié tant que l’individu n’a pas été en contact avec d’autres groupes que celui de ses proches, et tant qu’il n’a pas pris conscience du caractère limité des ressources naturelles. L’individu peut alors réaliser que le fait de ne pas accepter que les autres soient différents et de ne pas les traiter de manière juste va provoquer un conflit potentiellement dangereux. Il peut aussi réaliser que le fait de ne pas protéger l’environnement va conduire à la destruction des ressources dont la vie dépend.

Items associés : ouverture d’esprit, justice sociale, égalité, un monde de paix, un monde de beauté, l’harmonie avec la nature, sagesse, protéger l’environnement, harmonie intérieure, une vie spirituelle …

Spiritualité

Une version antérieure de la théorie des valeurs de Schwartz émettait l’hypothèse d’une onzième valeur de base quasi universelle : la spiritualité.

Objectif : donner du sens, de la cohérence et de l’harmonie intérieure, en transcendant la réalité quotidienne. Si la question du sens ultime est un besoin humain de base, alors la spiritualité doit être une valeur de base que l’on doit retrouver dans toutes les sociétés. Des items permettant d’approcher la spiritualité, recueillis dans des travaux très variés, ont donc été intégrés à l’enquête sur les valeurs.

Items : vie spirituelle, sens de la vie, harmonie intérieure, détachement, unité avec la nature, religion. Les données empiriques montrent que la spiritualité n’est pas une valeur dont la signification est comprise de façon similaire dans toutes les cultures.

Structure circulaire des valeurs

Bien que la théorie définisse dix grandes valeurs, elle suppose qu’à la base les valeurs forment un continuum en terme de motivations. Ce continuum explique la structure circulaire. Pour rendre plus claire la nature de ce continuum, je vais préciser les motivations communes à deux valeurs adjacentes :

La motivation commune au pouvoir et à la réussite est la recherche de reconnaissance sociale ;
La motivation partagée par la réussite et l’hédonisme est de mettre en avant la satisfaction personnelle ;
Le point commun entre l’hédonisme et la stimulation est que ces deux valeurs amènent à rechercher des sensations excitantes et des émotions agréables ;
La motivation conjointe de la stimulation et de l’autonomie est l’intérêt intrinsèque pour la nouveauté et pour la maîtrise ;
La motivation que partagent l’autonomie et l’universalisme est le fait de se fier à son jugement personnel et d’être à l’aise avec la diversité ;
L’universalisme et la bienveillance accordent tous deux la priorité aux autres et relèvent tous deux du dépassement des intérêts égoïstes ;
La motivation commune à la bienveillance et à la tradition est l’importance accordée au dévouement envers le groupe d’appartenance (l’endogroupe) ;
Le point commun entre la bienveillance et la conformité est que ces deux valeurs requièrent un comportement normatif qui facilite les relations avec les proches ;
La conformité comme la tradition nécessitent la subordination de l’individu aux attentes imposées par la société ;
La motivation partagée par la tradition et la sécurité est de pérenniser les arrangements sociaux qui existent et assurent la sécurité ;
Conformité et sécurité mettent toutes deux en avant l’ordre et l’importance de relations harmonieuses ;
La sécurité et le pouvoir supposent tous deux que l’on évite ou que l’on jugule les menaces en contrôlant les relations et les ressources.

 

Schwartz organise les valeurs en 4 grandes tendances :

  • Ouverture au changement,
  • Transcendance de soi (ou décentrage de soi) : le fait de se centrer sur autre chose que soi-même
  • Affirmation de soi (développement de soi)
  • Conservatisme  / conservation

Dynamique des relations entre valeurs

Un premier principe dynamique organise la structure des valeurs : relations de compatibilité et d’antagonisme entre valeurs (valeurs qui interviennent simultanément dans la prise de décision). Un examen attentif de la structure suggère l’existence d’autres principes dynamiques.

Vous trouverez ainsi régulièrement ce genre de représentation qui actualise les 10 valeurs avec ses sous divisions ainsi que les dynamiques entres valeurs.

 

Relations entre valeurs et fondements biologiques

La structure des relations entre les dix valeurs peut également avoir des fondements biologiques et génétiques. Les dix valeurs concordent avec les quatre pulsions innées proposées par Lawrence et Nohria. Vraisemblablement, ces pulsions, au cours de l’évolution, se sont dégagées comme un ensemble de règles pour la prise de décision, et elles sont au cœur de la nature humaine. Ces quatre pulsions sont :
1) Acquérir : rechercher, prendre, contrôler et conserver les ressources matérielles, les signes de statut social, et les expériences gratifiantes ;
2) Relier : nouer des relations sociales et développer l’engagement mutuel dans des relations d’entraide ;
3) Apprendre : savoir, comprendre, croire, apprécier et appréhender son environnement et soi-même, en exerçant sa curiosité ;
4) Défendre : se défendre soi-même et défendre les réalisations que l’on valorise chaque fois que l’on a l’impression qu’elles sont menacées.

Les pulsions « acquérir » et « relier » entrent souvent en conflit lorsque l’on doit prendre une décision au sujet d’une action, de la même façon que les pulsions « apprendre » et « défendre ». On constate que chaque valeur de base exprime une pulsion ou une combinaison de deux pulsions. Les valeurs transforment les pulsions en objectifs désirables dont on peut être conscient, et qui peuvent de ce fait être invoqués lorsque l’on prend une décision ou lorsque l’on planifie une action. Voici les correspondances que l’on peut établir entre valeurs et pulsions :

Bienveillance : relier ;
Universalisme : relier + apprendre ;
Autonomie : apprendre ;
Sécurité : défendre ;
Conformité : défendre et relier.
Hédonisme : (apprendre +) acquérir des expériences gratifiantes ;
Réussite : acquérir ;
Tradition : défendre et relier ;
Stimulation : apprendre (+ acquérir des expériences gratifiantes) ;
Pouvoir : acquérir + défendre.
Quand on établit ces correspondances entre valeurs et pulsions, on le fait en suivant le cercle des valeurs. Les oppositions entre valeurs correspondent aux oppositions entre pulsions identifiées par Lawrence et Nohria. Cette correspondance entre valeurs et pulsions laisse penser qu’un fondement inné peut aider à expliquer la quasi-universalité de la structure des valeurs.

Relation entre besoins et valeurs

En observant la pyramide de Maslow et les besoins de Schwartz, on peut faire un parallèle entre les valeurs (comme but motivationnel) et les besoins qui les sous-tendent.

Si on se souvient que les besoins de carences lorsqu’ils sont satisfaits, s’éteignent, en revanche, les besoins de croissance, lorsqu’ils sont satisfaits, continuent de persister. Nous commençons alors à percevoir qu’une personne désireuse de développer une des valeurs dans la section verte ou jaune, devrait au préalable satisfaire aux besoins qui seraient manquants dans les besoins de carence.

Vous comprenez mieux les raisons pour lesquelles il est souvent (pas toujours) nécessaire de réaliser un travail de fond, et de mettre alors en lumière la nécessité a priori de bien comprendre ses besoins et la façon dont nous y répondons, non ?

Effectuer les tests de valeurs selon schwartz

Liste de valeurs

Ci après une liste de valeurs qui peuvent vous guider dans la recherche de vos propres valeurs.

  • Abondance
  • Acceptation
  • Accessibilité
  • Accomplissement
  • Achèvement
  • Actualité
  • Adaptabilité
  • Adoration
  • Affection
  • Affluence
  • Agilité
  • Agressivité
  • Altruisme
  • Ambition
  • Anticipation
  • Appréciation
  • Assertivité
  • Assurance
  • Astucieux
  • Attentisme
  • Attraction
  • Audace
  • Auto-discipline
  • Autonomie
  • Aventure
  • Beauté
  • Bienveillance
  • Bonheur
  • Bravoure
  • Calme
  • Camaraderie
  • Candeur
  • Caritatif
  • Célébrité
  • Certitude
  • Chaleur
  • Charme
  • Chasteté
  • Clarté
  • Cohérence
  • Compassion
  • Compétence
  • Compréhension
  • Concentration
  • Confiance en soi
  • Conformité
  • Confort
  • Connexion
  • Conscience
  • Contentement
  • Continuité
  • Contribution
  • Contrôle
  • Conviction
  • Convivialité
  • Coopération
  • Cordialité
  • Courage
  • Courtoisie
  • Créativité
  • Crédibilité
  • Croissance
  • Curiosité
  • Découverte
  • Déférence
  • Défi
  • Délectation
  • Désir
  • Détermination
  • Devoir
  • Dévotion
  • Dextérité
  • Dignité
  • Diligence
  • Discernement
  • Discipline
  • Discrétion
  • Disponibilité
  • Diversité
  • Domination
  • Don
  • Dynamisme
  • Économe
  • Éducation
  • Efficacité
  • Égalité
  • Élégance
  • Empathie
  • Empressement
  • Encouragement
  • Endurance
  • Énergie
  • Engagement
  • Entêtement
  • Enthousiasme
  • Équité
  • Espérance
  • Être le meilleur
  • Euphorie
  • Exactitude
  • Excellence
  • Expérience
  • Expertise
  • Exploration
  • Expressivité
  • Extase
  • Extravagance
  • Exubérance
  • Famille
  • Fascination
  • Fermeté
  • Férocité
  • Fiabilité
  • Fidélité
  • Finesse
  • Flexibilité
  • Force
  • Fraîcheur
  • Franchise
  • Frugalité
  • Fun
  • Furtif
  • Gagner
  • Gaieté
  • Galanterie
  • Générosité
  • Grâce
  • Gratitude
  • Habileté
  • Harmonie intérieure
  • Hédonisme
  • Héroïsme
  • Honnêteté
  • Immobilisme
  • Importance
  • Intelligence
  • Intrépidité
  • Jeunesse
  • Joie
  • Liberté
  • L’indépendance financière
  • Lucidité
  • Maîtrise
  • Obligation
  • Ordre social
  • Orientation
  • Paix
  • Partage
  • Performance
  • Plaisir
  • Politesse
  • Pouvoir social
  • Prise de décision
  • Profondeur
  • Propreté
  • Proximité
  • Raffinement
  • Réciprocité
  • Réflexion
  • Relaxation
  • Repos
  • Résilience
  • Respect
  • Retenue
  • Rêve
  • Révérence
  • Richesse
  • Rigueur
  • Sacré
  • Sagesse
  • Sang-froid
  • Santé
  • Satisfaction
  • Sécurité
  • Self-contrôle
  • Sens de la vie
  • Sensibilité
  • Sentiment d’appartenance
  • Sérénité
  • Service
  • Sexualité
  • Silence
  • Simplicité
  • Sincérité
  • Solidarité
  • Solidité
  • Solitude
  • Soutien
  • Spiritualité
  • Spontanéité
  • Stabilité
  • Succès
  • Suprématie
  • Surprise
  • Sympathie
  • Synergie
  • Tradition
  • Tranquillité
  • Transcendance
  • Travail d’équipe
  • Unité
  • Utilité
  • Valeur
  • Variété
  • Vérité
  • Vie spirituelle
  • Vigilance
  • Vision
  • Vitalité
  • Vitesse
  • Vivacité
  • Volonté
La neuroplasticité cérébrale comme vecteur de changement en hypnose

La neuroplasticité cérébrale comme vecteur de changement en hypnose

Si nous disposons tous au démarrage d’un “potentiel plastique”, certains d’entre nous, plutôt que de développer ces capacités plastiques à travers le nourrissement de la créativité, de la spontanéité, de l’imprévisibilité, vont plutôt s’inscrire dans des tendances routinières, au travail, en famille, dans leurs relations…, en répétant quotidiennement les mêmes faits et gestes. Cette répétition à outrance les amène à ne devenir petit à petit que l’ombre d’eux-mêmes.

Les besoins

Les besoins

Le seul fait de les identifier, sans même qu’ils soient satisfaits, peut apporter un soulagement. La première souffrance est bien souvent de ne pas savoir de quoi nous souffrons. Identifier les causes du mal être nous permet souvent de sortir de la confusion, d’aller mieux. Dans une relation, identifier ses besoins offre la possibilité de mieux communiquer, de mieux exprimer ce qui est important pour nous. Comment attendre des autres qu’ils comblent parfois nos besoins spontanément alors même que nous ne savons pas nous-même les nommer ?

Prendre le temps de respirer avec soi

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La boulimie et le rôle de l’hypnose

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La boulimie est le plus souvent ressentie comme une lutte contre soi-même. La souffrance qui sous tend ce type de comportement est généralement mal perçu et peut véritablement plonger les personnes concernée dans un profond désarrois.

L’hypnose pour dormir

L’hypnose pour dormir

Afin de comprendre en quoi l’hypnose permet de réguler les phases de sommeil et de trouver un sommeil récupérateur, observons que les causes courantes d’insomnie chronique comprennent un certains nombre de facteurs comme l’incapacité de s’endormir ou de bien dormir la nuit, peut être causée par le stress, le décalage horaire, un problème de santé, les médicaments que vous prenez ou même la quantité de café que vous buvez…

Comment se déroule une séance d’hypnose ?

Comment se déroule une séance d’hypnose ?

Les séances se font sur rendez-vous dans un cadre de relation d’aide et en toute confidentialité et discrétion, sans discrimination d’origine, de mœurs, de situation familiale, d’orientation sexuelle, de religion… Combien de séance, comment se déroulent-elles, quel est le prix, comment se présente mon cabinet ? …

Les états modifiés de conscience

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Altérer, temporairement l’expérience subjective fait partie des mécanismes hypnotiques, dans les phénomènes d’induction de transe. Dire que l’hypnose est un état de conscience modifié est a minima réducteur de ce que serait l’hypnose, si tant est qu’il soit possible, un jour, de la définir dans toutes ses dimensions. La transe, l’expérience d’une sensation non ordinaire, fait cependant partie du paysage des expériences vécues en hypnose.

Hypnose et traumatismes complexes

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La recherche commence à démontrer qu’il est considérablement plus répandu que le syndrome de syndrome de stress post traumatique plus circonscrit décrit dans le DSM. Sur cette base, nous discutons des raisons pour lesquelles le traitement hypnotique structuré est particulièrement bien adapté pour le syndrome post traumatique complexe

Bronchopneumopathie chronique obstructive et l’hypnose

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Une étude récente conclue qu’une séance d’hypnose de 15 minutes a amélioré l’anxiété des participants des personnes atteinte de bronchopneumopathie chronique obstructive. Les résultats indique que l’hypnose peut contribuer à l’amélioration des niveaux d’anxiété et de la mécanique respiratoire chez les patients atteints de BPCO sévère.

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Observer les situations qui pour vous sont les plus difficiles à gérer au quotidien, va le plus souvent être un vecteur de progression dans votre arrêt du tabac. Avant d’envisager à défaire les liens, les dépasser le plus simplement, comprendre ou sont ses propres déclencheurs, quelles sont les idées à propos de ma consommation de cigarette qui peuvent être un frein, ou générer une peur ?