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Arrêter de fumer avec l’hypnose
Vous habitez Bordeaux ou sa région et vous souhaitez vous libérer du tabac : demandez vous combien de fois avez-vous essayé d’arrêter de fumer sans succès ?
Quelles solutions avez-vous mises en place ? les patch ? les gommes à mâcher ? la volonté ? …
Il arrive parfois que la simple idée de vouloir arrêter de fumer accentue l’envie irrépressible de prendre une cigarette, non ? qu’elle réveille une peur, un doute…
L’hypnose permet d’envisager de répondre de façon plus adaptée à aux besoins qui se cachent derrière le comportement tabagique, d’aller vers ce qui est important pour vous, de déprogrammer ce comportement et ainsi se libérer du tabac.
ARRET DU TABAC A BORDEAUX
AVIS VERIFIES
4,77 – 36 avis
Séance individuelle
– 1h30 –
Arrêter de fumer
José Colleatte
José Colleatte
Ma vision de l’hypnose
Mon code de déontologie
Vous souhaitez arrêter de fumer, vous habitez Bordeaux ou sa région, je vous accueille au cabinet médical du 118 au Bouscat.
SOMMAIRE
- Arret du tabac, déroulement d’une seance
- Combien de séances faut-il ?
- Arrêter du fumer, pourquoi ?
- Le stress comme facteur de blocage à l’arrêt du tabac
- Rôle du stress dans l’arrêt du tabac
- Etudes scientifiques sur le stress et la consommation de tabac
- Etudes scientifiques sur le tabac et l’hypnose
- Temoignages
- Les bénéfices de l’arrêt du tabac
- Le tabac à Bordeaux
Arrêt du tabac – Déroulement des séances
L’arrêt du tabac est une demande assez spécifique en cabinet. A partir du moment ou vous avez décidé d’arrêter de fumer, nous allons aborder votre objectif. En fonction de votre parcours de vie, des difficultés que vous avez pu rencontrer, de la motivation que vous avez à arrêter de fumer et vous libérer du tabac, alors, nous aborderons cet objectif, tout comme d’autres thématiques, en commençant par un entretien quant à votre façon de consommer, vos habitudes et les associations que vous pouvez faire avec la cigarette.
Nous discuterons de ce qui vous a amené à fumer, ce qui vous a aidé à arrêter de fumer dans le passé (si vous avez déjà effectué des démarches en ce sens), de ces expériences.
Si dans l’arrêt du tabac, nous retrouvons le plus souvent les habitudes, les attaches émotionnelles et régulièrement un rapport au stress et / ou à l’image de soi, votre façon de consommer du tabac vous est propre, et nous allons entreprendre ce travail ensemble.
Les automatismes
Lorsque vous êtes fumeurs, vous allumez certaines cigarettes par automatisme : en sortant de votre voiture, en sortant des transports en commun…en buvant une tassé de café … Lorsque vous passez une soirée avec des amis, vous allumez parfois 2, 3 ou 4 cigarettes successivement sans même y prêter attention…
Chez certains fumeurs, allumer une cigarette est devenue tellement habituelle, qu’il arrive parfois d’en allumer une seconde alors que vous en aviez déjà une d’allumer.
Si vous avez appris à construire ce réflexe, il pourra arriver en séance d’hypnose que vous appreniez à déconstruire l’enchaînement qui vous porte vers ce comportement. Comme la plupart des comportements, il répond à un besoin souvent inconscient et au delà de l’habitudes elle même, la cigarette peut encore répondre à une attache émotionnelle.
Les attaches émotionnelles
Il se peut que votre cerveau ait appris à associer convivialité et tabac lors de soirées entre amis, tandis que vous passiez un agréable moment. Lorsque vous avez besoin de plaisir, votre inconscient pourra aller chercher une source de bien être et ainsi déclencher l’envie de fumer. En suivant ce même processus, lorsque vous êtes seul alors que vous avez envie de partager un moment convivial avec d’autres personnes, l’envie de fumer pourra s’imposer à vous.
Quand je pose la question à un fumeur : ” – Combien de cigarettes/jour sont vraiment importantes pour vous ? ” Généralement (y compris chez les grands fumeurs), la réponse est : ” – 3 ou 4, pas plus “.
L’arrêt du tabac avec l’hypnose prend en considération, de façon différenciée, les “cigarettes automatiques” et les “cigarettes – attaches émotionnelles“. Aussi le travail n’est pas un déroulé systématique. Les choses se font en fonction de vous, de vos besoins. Nous travaillerons sur les automatismes mais aussi sur les attaches émotionnelles qui sont liés à la cigarette afin de trouver vos leviers de changement les plus importants, dès la première séance.
Combien de séances faut-il pour arrêter de fumer ?
En moyenne, l’objectif est atteint après 3 séances, parfois plus.
Si l’hypnose offre souvent des résultats très significatifs (très régulièrement des personnes cessent de fumer dès la première séance), ce n’est pour autant pas magique et plusieurs séances peuvent être nécessaires. Pourquoi ?
Tant que la cigarette répond à des besoins (se rassurer, se calmer, avoir de l’importance …) il n’est pas utile de vouloir cesser de fumer. L’hypnose agit sur les structures de changement afin que le tabac ne soit plus une réponse à ces besoins et ainsi éviter les comportements de remplacement.
Beaucoup de gens craignent de remplacer le tabac par une autre habitude, en particulier la consommation de nourriture. Un tel report peut s’opérer lorsque le changement s’est produit de façon “non écologique”, c’est à dire sans prendre en compte les mécanismes inconscients. Il peut y avoir un vide, un manque… C’est la raison pour laquelle je ne travaille pas sur le dégoût. Vous donner la nausée à l’idée de fumer n’est jamais un axe de travail.
La progression de l’accompagnement que je vous propose va vous aider à stopper le tabac sans qu’il y ait besoin d’un quelconque report. Un changement bien effectué ne laisse pas un vide, au contraire, il comble et renforce celui qui le vit.
Arrêter de fumer – Pourquoi ?
Quand vous lisez ces mots, j’imagine que vous avez une idée plus ou moins précise des raisons qui vous motivent à arrêter de fumer.
Rappelez-vous le moment où vous avez fumé votre toute première cigarette … Vous vous souviendrez que vous avez probablement toussé, que vous vous êtes étouffé avec la fumée …
Puis vient l’achat du premier paquet de cigarettes, puis le deuxième …
Aujourd’hui un fumeur qui consomme 10 cigarettes par jour dépense en moyenne 1500 euros par an.
Fumer implique, pour la plupart des gens, de se mentir à soi-même pour supporter les inconforts et coûts liés au tabagisme. Sans cette duperie faite à soi-même, comment “accepter” la mauvaise odeur, la mauvaise haleine, les risques d’incapacités ou difficultés à l’exercice physique, les atteintes pulmonaires, la dégradation de la qualité des rapports sexuels, les risques cardiovasculaires, le vieillissement de la peau, le risque accru de dégénérescence au niveau des yeux …
La vérité est que vous êtes nés sans envie de fumer. Avant d’être fumeur, comment faisiez-vous pour gérer les situations qui aujourd’hui encore vous conduisent à fumer ?
Parfois il suffirait de repenser à ces moments, à la façon dont nous faisions à cette époque, de trouver des solutions nouvelles et positives pour répondre à ses besoins plutôt que d’utiliser le tabac comme excuse ou comme distraction.
Et si vous utilisez plutôt l’hypnose pour vous entraîner à faire les choses d’une autre façon pour faire face à ces situations et ces états indésirables ?
Quand vous avez cessé de fumer, comment vous sentiez-vous libres de vous sentir fiers ?
Stress et peurs par anticipation avant d’arrêter de fumer
Il n’est pas facile d’arrêter de fumer et d’abandonner ce qui peut être considéré comme un rituel «rassurant». Cesser de fumer peut en effet être la source d’un profond sentiment de peur et générer du stress. Alors, comment pouvez-vous surmonter cette peur qui vous empêche d’avancer et de vous débarrasser de cette dépendance ?
Appréhender ses peurs, les identifier et parfois se faire accompagner pour les dépasser : l’hypnose est parmi d’autres méthodes d’accompagnement une possibilité d’accompagner ces peurs, de développer ses facteurs de motivations et d’enrayer le statu quo d’une réflexion souvent sans fin.
On peut dire que la peur est une émotion caractérisée par une réaction intense et désagréable à un danger perçu, présent ou futur, réel ou fruit de son imagination. C’est une émotion fondamentale observée chez les animaux et les être humains.
La peur répond à des menaces ou situations de danger physique ou psychologique qui conduisent à un état émotionnel spécifique, souvent accompagné de réactions physiologiques : frissons, sueurs, douleurs d’estomac, accélération du pouls.
Les témoignages de fumeurs qui souhaitent arrêter de fumer montrent que le projet d’arrêt de fumer génère un sentiment de peur qui, parfois, les submerge et qui ralentit le processus d’arrêt. Les raisons de ce sentiment peuvent être les suivantes :
- Peur de trouver la vie ennuyeuse à cause du manque de cigarettes et du plaisir que ces dernières procurent. Un rapport regrettable est ainsi établi : être privé de cigarettes, c’est être privé de plaisir!
- Peur de prendre du poids (sevrage et prise de poids sont souvent associés, à tort)
- Peur d’être stressé, de souffrir de nervosité ou d’angoisse. Les fumeurs perçoivent et utilisent systématiquement les cigarettes comme analgésiques.
- Peur d’échouer dans le processus d’arrêt. Les fumeurs savent à quel point il est difficile d’arrêter de fumer. Par conséquent, le moyen le plus simple de ne pas échouer est de continuer à fumer.
Il existe de nombreuses craintes qui surgissent lorsque l’on envisage de cesser de fumer. Si, en réalité, elles ne sont souvent qu’une excuse, ces sentiments sont réels et doivent être pris en compte. Ils sont à la fois les résultats et les symptômes d’une dépendance psychologique et physique et c’est pourquoi ils peuvent constituer un véritable obstacle à l’arrêt du tabac.
Soyons clairs, il est bien normal de rencontrer des peurs au moment de prendre la décision d’arrêter de fumer, ce d’autant que tout le monde vous répète à l’envie qu’arrêter de fumer est difficile, que les rechutes sont inévitables, que la sensation de manque est très difficile à gérer… et vous avez déjà lu, vu ou entendu ce type de message des centaine de fois, des milliers de fois peut-être…
Penser à une peur future va créer une vérité physiologique pour vous, un stress, stress qui va alors continuer à alimenter l’envie de fumer… Gérer le stress avec l’hypnose, l’EMDR, la méditation vont être les piliers de l’accompagnement que je vous propose afin de travailler sur tous ces aspects du stress et sortir de cette boucle infernale pour la plupart d’entre vous.
Le rôle du stress dans l’arrêt du tabac
Certaines personnes fument parce qu’elles se sentent anxieuses et stressées. Le stimulus produit par la libération d’adrénaline de la nicotine dans le corps les aide à calmer leur anxiété, c’est-à-dire à se débarrasser de la sensation intense d’angoisse, de peur, de manque de contrôle qu’ils ressentent dans une situation qui est pour eux très stressante.
En réalité, le tabac n’aide pas à calmer le stress, bien au contraire, et comme certaines études scientifiques l’ont déjà montré, le tabagisme entraîne une augmentation du stress.
Les expériences de stress peuvent être émotionnelles, physiologiques ou en lien avec un parcours de vie traumatisant. Il ne fait désormais aucun doute qu’il existe un lien entre stress et consommation de tabac.
Apprendre à gérer son stress, va parfois être un facteur déterminant dans sa façon d’arrêter de fumer à bordeaux, ou ailleurs…
Différents type de stress
Stress émotionnel : Il est généré par les conflits interpersonnels, la perte de relations, la mort d’un membre de la famille proche et la perte d’un enfant, un licenciement, un divorce …
Stress physiologique : Il est généré par la faim ou la privation de nourriture, la privation de sommeil ou l’insomnie, l’hyper ou hypothermie extrême et les états de sevrage.
Bien que le stress soit souvent connoté de façon négative, il peut cependant parfois être intéressant. Un «bon stress» est déclenché par des défis à relever, quelque chose à réaliser, modérément difficiles ET limités en durée. Ce bon stress va entrainer des réponses (comportements, pensées…) qui vont générer un sentiment de maîtrise et d’accomplissement. Ce bon stress peut alors être perçu comme agréable et excitant. C’est celui qui nous permet de nous mobiliser pour agir, passer à l’action et c’est cette juste dose de bon stress qui nous permet le plus souvent de nous arrêter de fumer, d’entreprendre les actions d’une vie plus saine.
Ce qu’il est important de comprendre c’est que votre cerveau va toujours rechercher un équilibre. Tout ce qui va venir le déstabiliser va être pris en considération afin de retrouver cet équilibre. Il s’agit là de processus adaptatifs qui ont une finalité : retrouver l’homéostasie (un équilibre). Cependant, plus le stress est prolongé, répété ou chronique, plus le stress devient incontrôlable, imprévisible. Plus les situations stressantes vont prendre de l’ampleur, plus le sentiment de maîtrise ou d’adaptabilité va s’affaiblir, et plus l’amplitude de la réponse au stress et le risque de dérégulation homéostatique risque de perdurer.
Ainsi, plus vous êtes stressés et moins vous êtes en mesure de retrouver votre équilibre.
Critères de stress
Le stress est donc la réponse à une une menace – potentielle ou réelle – qui nécessite des changements de comportements immédiats ainsi qu’une modification des comportements futurs.
Notre cerveau va en effet faire l’apprentissage des situations vécues afin d’être en capacité d’éviter les situations jugées ou vécues comme dangereuses et en capacité de réagir de façon plus adaptée la prochaine fois que vous serez confronté à une situation similaire.
La perception et l’évaluation du stress va dépendre de plusieurs critères : Le stimulus lui-même. Les personnes ne réagissent pas de la même manière face à une araignée, une agression, un licenciement ou la faim. Les réactions sont face au stress sont réguler ou dé-réguler en fonction de l’état émotionnel antérieur, de l’age, de l’heure de la journée…
En réponse à un facteur stressant, le corps, le cerveau vont alors modifier leur fonctionnement respectif. Ceci est réalisé grâce à la modulation du fonctionnement neuronal à plusieurs niveaux du système nerveux central – des niveaux qui régissent la prise de décision, l’apprentissage et la mémoire, ainsi que les réponses hormonales, autonomes et émotionnelles.
Influence du stress sur l’arrêt du tabac
Aujourd’hui il devient évident que les événements négatifs vécus au cours de votre vie sont de nature à élever le niveau de stress.
Les violences, particulièrement quand elles sont vécues au cours des premières années de vie, la répétition des actes violents, sont de nature à proposer un terrain fertile au stress chronique.
Stress, événement traumatiques et consommation de tabac
Dans la vie d’un enfant, faut-il encore le rappeler, certains événements sont de nature potentiellement traumatisante : Perte d’un parent, Divorce et conflit parental, Certaine famille monoparentale, Le faible soutient parental, L’isolement, Les violences physiques, Les violences émotionnelles et verbales, Les violences sexuelles… puis au stade adulte, toutes les situations de vie ou les situations dans lesquelles votre système de survie est engagé peuvent produire un état de stress post traumatique : Aggression physique, agression sexuelle, accident, attentat…
Des preuves accablantes démontrent un risque accru de consommation et d’abus de drogues chez les sujets ayant été victimes de traumatismes et/ou de mauvais traitements.
Plusieurs études ont également montré une relation significative entre d’une part la prévalence des troubles de l’humeur et de l’anxiété – y compris le trouble de stress post-traumatique (SSPT) – les problèmes de conduite comportementale, et d’autre part le risque important de troubles liés à la consommation de cigarettes.
Neurobiologie du stress dans l’addiction au tabac
La substance responsable de notre dépendance aux cigarettes est la nicotine. Il s’agit d’un composé alcaloïde capable de générer une dépendance . Il atteint le cerveau dans les 10 secondes suivant son inhalation, puis commence à stimuler la production de dopamine . À mesure que le corps s’habitue à certaines doses, celles-ci sont de plus en plus insuffisantes, de sorte que la personne a besoin de consommer plus pour obtenir les mêmes effets.
Le stress va être un facteur aggravant dans cette spirale de la dépendance.
Les réponses physiologiques au stress se manifestent à travers deux principales voies, à savoir :
- Le facteur de libération de corticotropine (CRF) libéré par le noyau paraventriculaire de l’hypothalamus, qui stimule l’hormone adrénocorticotrophine de l’hypophyse antérieure, qui stimule ensuite la sécrétion de cortisol des glandes surrénales,
- Le système nerveux autonome (axe HPA), qui est coordonné via les systèmes de la médullaire sympatho-surrénale.
Le CRF a une influence considérable dans la modulation des réponses subjectives et comportementales au stress. En effet, différentes parties du cortex préfrontal médian sont impliquées dans le contrôle et l’inhibition des impulsions, la régulation de la peur, la concentration, l’observation de ses propres comportements, le lien entre ces comportements et leurs conséquences dans le temps, l’examen des différentes alternatives avant d’agir, et enfin des réponses décisionnelles.
Il existe de nombreuses preuves que le GABA inhibiteur et le système de glutamate excitateur sont essentiels pour une réponse adéquate au stress. Les circuits cérébraux GABAergiques et glutamatergiques modulent l’activité de l’axe hypothalamus-hypophyso-surrénalien (HPA), et le stress à son tour affecte les niveaux de glutamate et de GABA dans le cerveau. Le glutamate et le GABA jouent tous deux un rôle important dans le renforcement des effets de la nicotine et le développement de la dépendance à la nicotine. L’exposition chronique à la nicotine facilite la neurotransmission excitatrice au glutamate, et une exposition répétée à la nicotine atténue la neurotransmission inhibitrice du GABA.
Plusieurs études montre également qu’avec l’augmentation des niveaux de stress émotionnels et physiologiques il y a une diminution du contrôle comportemental et une augmentation de l’impulsivité. (nous avons vu que dans la construction de la dépendance au tabac, le trait d’impulsivité était un facteur aggravant dans la spirale de la dépendance).
On observe ainsi que les voies de motivation du cerveau sont des cibles clés des substances chimiques du stress cérébral et fournissent un mécanisme potentiel important par lequel le stress affecte la vulnérabilité à la dépendance. Il est bien connu que les propriétés renforçantes des drogues d’abus impliquent activent des voies dopaminergiques (voir le circuit de la récompense).
L’exposition au stress et les niveaux accrus de glucocorticoïdes augmentent également la libération de dopamine dans le noyau accumbens.
La suppression des glucocorticoïdes par les reins réduit les niveaux de dopamine dans les conditions « normales » (dites basales), à la fois dans les cas de réponse au stress mais également après la consommation de psychostimulants.
Cependant, les niveaux accrus de glucocorticoïdes de façon chronique inhibent la synthèse et le renouvellement de la dopamine dans le noyau accumbens.
Le stress à répétition, en sur-stimulant l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA) et la production de glucocorticoïdes, peut affecter significativement la transmission de la dopamine.
Des études d’imagerie du cerveau humain ont en outre montré que les augmentations du cortisol liées au stress sont associées à l’accumulation de dopamine dans le striatum ventral.
Des nombreuses études scientifiques affirment que le stress influe directement sur le risque de dépendance.
Etudes scientifiques sur le stress et la consommation de tabac
Stress chronique, consommation de drogues et vulnérabilité à la toxicomanie
Le stress est un facteur de risque bien connu dans le développement de la dépendance et la vulnérabilité aux rechutes de dépendance. Une série d’études épidémiologiques et basées sur la population ont identifié des facteurs de stress spécifiques et des variables au niveau individuel qui sont prédictifs de la consommation et de l’abus de substances. (voir l’étude)
Stress et toxicomanie : une interaction dynamique des gènes, de l’environnement et de la consommation de drogues
Des éléments de preuve convergents indiquent que le stress augmente le risque de comportements addictifs. Le stress au début de la vie et la maltraitance envers les enfants, l’adversité chronique cumulative, les traumatismes majeurs de la vie, l’émotivité négative, les traits de recherche d’impulsivité / sensation, sont chacun associés à un niveau croissant de consommation et d’abus de drogues. (voir l’étude)
Le stress est un facteur principal qui favorise l’usage du tabac chez les femmes
Les preuves cliniques suggèrent que les femmes sont plus sensibles aux troubles anxieux et sont plus susceptibles de fumer pour faire face au stress que les hommes. Pendant l’abstinence tabagique, les femmes éprouvent une anxiété plus intense que les hommes et signalent que les effets réducteurs d’anxiété du tabagisme sont la principale raison de leur consommation continue de tabac et de leurs rechutes. (voir l’étude)
Stress psychosocial et persistance, arrêt et rechute du tabagisme sur une période de 9 à 10 ans
Le stress élevé dans les deux évaluations était associé à une plus grande probabilité de tabagisme persistant pour les facteurs de stress liés aux relations, aux finances, au travail, aux inégalités perçues, aux problèmes familiaux de l’année précédente et à un score résumé. Parmi les répondants qui étaient des fumeurs au départ, un stress élevé aux deux moments pour le stress relationnel, l’inégalité perçue et les problèmes familiaux de l’année dernière étaient associés à près du double des probabilités de ne pas arrêter de fumer. (voir l’étude)
Le stress quotidien comme lien entre désavantage et tabagisme : une étude d’évaluation momentanée écologique
Les résultats suggèrent que l’expérience du stress quotidien pourrait fonctionner comme un facteur possible reliant le désavantage social et le tabagisme. De plus, les résultats corroborent les constatations antérieures selon lesquelles le désavantage social est associé au stress perçu… Du point de vue de l’intervention, il est important d’examiner le lien entre le stress et le tabagisme, car le tabagisme est considéré comme une réponse d’adaptation inadaptée au stress… (voir l’étude)
Les différences individuelles dans la libération de dopamine induite par le stress dans le noyau accumbens sont influencées par la corticostérone.
Des expériences stressantes, des hormones glucocorticoïdes et des neurones dopaminergiques semblent interagir pour déterminer une propension plus élevée à développer une toxicomanie.(voir l’étude)
Etudes scientifique à propos du tabac et de l’hypnose
De nombreuses études ont été menées à travers le monde sur l’efficacité de l’hypnose. La dernière grande étude par un institut français est celle de l’ISERM en 2015. Retrouvez ci après les références des études publiées sur l’hypnose et le rapport au tabac.
L’hypnothérapie est plus de trois fois plus efficace que les produits de substitution au tabac
Une étude a comparé les taux de sevrage tabagique entre les groupes qui ont utilisé l’hypnose (une séance de 90 minutes), avec une méthode de remplacement de la nicotine. L’analyse des résultats a montré que les groupes utilisant l’hypnose étaient plus de trois fois plus susceptibles de redevenir non fumeurs que le groupe utilisant les produits de substitution à 6 mois. Voir l’étude.
Résultats positifs de l’hypnothérapie à 6 et 12 mois
4 essais d’hypnothérapie (273) ont été inclus dans une méta-analyse d’essais randomisés contrôlés qui ont signalé une abstinence à 6 ou 12 mois. Les résultats ont indiqué une association positive de l’hypnose. Voir l’étude.
L’hypnose intensive pour cesser de fumer
Vingt sujets ont suivi une hypnothérapie intensive (8 séances sur 2 mois) pour cesser de fumer ou ont été affecté à un groupe témoin. Les taux d’abstinence, pour le groupe suivi par l’hypnose, étaient supérieur de 40% à la fin du traitement; 60% à 12 semaines et 40% à 26 semaines. Voir l’étude.
Les patients accompagnés en hypnose sont deux fois plus susceptibles de rester non fumeur après deux ans
L’étude de 71 fumeurs a montré que, après un suivi de deux ans, les patients suivis en hypnose étaient deux fois plus susceptibles de rester sans fumer que ceux qui arrêtaient par eux-mêmes. Voir l’étude.
81% ont déclaré avoir cessé de fumer avec l’hypnose
81% de ces patients ont signalé qu’ils avaient cessé de fumer et 48% ont signalé une abstinence à 12 mois après le suivi. Voir l’étude.
87% ont signalé une abstinence au tabac avec l’hypnose
Une étude menée auprès de 93 hommes et 93 femmes suivis pour un sevrage tabagique sous hypnose. Au suivi de 3 mois, 86% des hommes et 87% des femmes ont déclaré être abstinents au tabac à l’aide de l’hypnose. Voir l’étude.
L’hypnose est la plus efficace, la plus grande étude jamais réalisée : 3 fois plus efficace que le patch et 15 fois plus efficace que la volonté
L’hypnose est la manière la plus efficace d’abandonner le tabagisme, selon la plus grande étude scientifique menée sur les moyens d’abandonner cette habitude. Une méta-analyse, combinant statistiquement les résultats de plus de 600 études de 72 000 personnes d’Amérique et d’Europe pour comparer diverses méthodes pour cesser de fumer. En moyenne, l’hypnose était 3 plus efficace que les méthodes de remplacement à la nicotine et 15 fois plus efficace que d’essayer d’arrêter seul. Voir l’étude.
Le burn-out et le rôle de l’hypnose
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Symposium de santé respiratoire – L’hypnose dans le champ du sevrage tabagique
Lors de ce symposium, j’ai pu présenter l’hypnose comme aide au sevrage tabagique, face à un public de professionnel de la santé.
Bronchopneumopathie chronique obstructive et l’hypnose
Une étude récente conclue qu’une séance d’hypnose de 15 minutes a amélioré l’anxiété des participants des personnes atteinte de bronchopneumopathie chronique obstructive. Les résultats indique que l’hypnose peut contribuer à l’amélioration des niveaux d’anxiété et de la mécanique respiratoire chez les patients atteints de BPCO sévère.
Arrêter de fumer, les déclencheurs, les excuses
Observer les situations qui pour vous sont les plus difficiles à gérer au quotidien, va le plus souvent être un vecteur de progression dans votre arrêt du tabac. Avant d’envisager à défaire les liens, les dépasser le plus simplement, comprendre ou sont ses propres déclencheurs, quelles sont les idées à propos de ma consommation de cigarette qui peuvent être un frein, ou générer une peur ?
La construction de l’addiction au tabac
Que l’on se place du point de vue des neurosciences, de la psychologie sociale ou de l’éducation, votre façon de fumer vous est propre, spécifique, et cette façon de consommer est le résultat d’une série d’apprentissages.
Arrêter de fumer est un processus qui consiste à désapprendre, à déconstruire, notre façon de fumer et le rapport que vous avez par rapport au tabac. En fonction de votre parcours de vie…
Gérer le stress avec l’hypnose
La gestion du stress est une demande très forte en cabinet. Vouloir baisser son niveau de stress, mieux appréhender des situations de stress chronique, voire en sortir, font régulièrement parti du travail en hypnose.
Gérer les émotions avec l’hypnose
Si certaines personnes cherchent à libérer des émotions, d’autres souhaitent mieux les maitriser, les contrôler afin de retrouver un équilibre, une sérénité dans les actes de vie au quotidien.
Témoignages à propos de l’hypnose pour arrêter de fumer
4,77 – 36 avis
Dans le cadre de ma pratique, je demande aux personnes qui le désirent de me laisser un commentaire à la fin de notre accompagnement ainsi qu’une évaluation des séances d’hypnose. Une démarche de transparence où l’évaluation de ma pratique de l’hypnose à Bordeaux, me permet de me remettre en question continuellement et de fixer mes axes de progression.
N.C.
” Bonjour, La seance a ete tres enrichissante pour me permettre de mieux cerner les origines et entraves liees a mes resistances. De ce fait je reprends le controle de ma dependance. Je vous remercie vivement.“
D.F.
“3 sèances bènèfiques qui m’ont permises “de me foutre la paix” et de visualiser des ressources et de les activer. Un arrêt du tabac facilitè sur 2 mois, reprise mais ok pour avancer avec ces fragilitès et progresser dans la bonne intention.”
C.E.
“je fumais 6 à 8 cigarettes par jour, je n ai pas arrêté mais depuis notre rendez-vous je fume occasionnellement et certains jours pas du tout voir plusieurs jours de suite !”
V.L.
“Pour ma part, cela a fonctionné en partie“
S.L.
“J’ai été guidé dans un travail qui a largement débordé l’objectif initial fixé.
Après plusieurs années et de multiples expériences avec différents thérapeutes et méthodologies, j’ai trouvé avec José un interlocuteur pertinent quant à une prise de recul général. Son approche directe par pallier pour cranter les sujets s’avère être celle qui me correspond le plus.“
R.E
” Je suis enceinte en étant beaucoup plus présente à moi. Je lâche prise et prends du recul face aux situations. Merci pour les exercices, je vais beaucoup mieux.“
F.V.
F.D.
A.P.
M.M.
F.M.
A.J.
G.B.
M.L.
J.R.
A.C.
N.V.
A.F.
S.C.
Les bénéfices de l’arrêt du tabac
Au delà de l’aspect financier, bien sûr :
20 minutes après la dernière cigarette
La pression sanguine et les pulsations du cœur redeviennent normales.
8 heures après la dernière cigarette
La quantité de monoxyde de carbone dans le sang diminue de moitié.
L’oxygénation des cellules redevient normale.
24 heures après la dernière cigarette
Le risque d’infarctus du myocarde diminue déjà.
Les poumons commencent à éliminer le mucus et les résidus de fumée. Le corps ne contient plus de nicotine.
48 heures après la dernière cigarette
Le goût et l’odorat s’améliorent.
Les terminaisons nerveuses gustatives commencent à repousser.
72 heures après la dernière cigarette
Respirer devient plus facile.
Les bronches commencent à se relâcher et on se sent plus énergique.
2 semaines à 3 mois après la dernière cigarette
La toux et la fatigue diminuent. On récupère du souffle. On marche plus facilement.
1 à 9 mois après la dernière cigarette
Les cils bronchiques repoussent. On est de moins en moins essoufflé.
1 an après la dernière cigarette
Le risque d’infarctus du myocarde diminue de moitié.
Le risque d’accident vasculaire cérébral rejoint celui d’un non-fumeur.
5 ans après la dernière cigarette
Le risque de cancer du poumon diminue presque de moitié.
10 à 15 ans après la dernière cigarette
L’espérance de vie redevient identique à celle des personnes n’ayant jamais fumé
Les Aquitains sont plus fumeurs que la moyenne des Français
Il y a 9 ans, la cigarette disparaissait des lieux collectifs. Une mesure qui n’a pas fait l’unanimité à Bordeaux, l’une des villes les plus fumeuses de France.
En la matière, Bordeaux était précurseure : dès 1972, soit 4 ans avant la loi Veil, le centre anti-tabac lançait une campagne interdisant de fumer dans les établissements publics de la ville. Elle était alors la ville de France où l’on vendait le plus de paquets de cigarettes.
La ville continue d’ailleurs dans ce sens, puisque fumer devant les écoles pourrait être bientôt interdit à Bordeaux.
Les parents devront arrêter de fumer en attendant leurs enfants devant les écoles Bordelaises ? Si la réponse devrait être donnée récemment, l’ancien maire de Bordeaux, Alain Juppé avait annoncé ne pas être opposé à une telle mesure plus préventive que coercitive, à suivre…