Thérapie Brève à Bordeaux

Ma pratique s’appuie sur les voies de transformation de la suggestibilité comme l’hypnose et considère la psyché comme composée de parties ou sous personnalité, une vision largement répandue dans le champs de l’accompagnement et du traumatisme.

Dans le champs théorique des personnes comme Cyrille Champagne, Isabelle Padovani, Peter Levine, Bessel van der Kolk, Pat Odgen, Marshall Rosenberg et bien d’autres ont largement inspiré mon travail.

Dans le champs pratique, des personnes comme Giorgio Nardonnes, Fritz Perls, Frank Farrelly, Marshall Rosenberg ont teinté ma posture d’accompagnement.

Ce qui se conçoit bien s’exprime bien. Ma démarche est résolument ancrée dans la psychoéducation. Je vous explique toujours ce que nous faisons, pourquoi nous le faisons et vérifie que vous êtes en accord avec ce qui se passe en séance.

Le rôle de tout accompagnant est de pouvoir guider la personne vers ce qu’elle désire dans le respect de ses propres limites, de ses propres capacités. Chacun étant unique par nature, il m’a semblé essentiel d’avoir un panel d’accompagnement qui soit le plus large possible.

Qu’est-ce qu’une thérapie brève ?

La durée de la thérapie brève peut varier en fonction de nombreux facteurs, tels que la nature du problème, les besoins et préférences spécifiques de la personne en demande de changement. En général, une thérapie brève pourrait durer entre 5 à 25 séances, c’est quelquefois moins…

L’idée de la “thérapie brève” a commencé à se développer vers le milieu du 20ème siècle. Plusieurs écoles de pensée et praticiens ont contribué à son développement. Parmi eux, Milton Erickson, psychiatre américain, est souvent cité comme une figure influente dans la création de la thérapie brève orientée vers les solutions et père de l’hypnose moderne. Erickson, qui a pratiqué principalement dans les années 1950 et 1960, était connu pour ses approches innovantes et souvent non conventionnelles de la thérapie, qui se concentraient sur l’exploitation des forces et des ressources de l’individu pour résoudre les problèmes. Ses idées ont été largement reprises et développées par d’autres, notamment dans le cadre de l’approche connue sous le nom de thérapie brève centrée sur les solutions.

Dans les années 1970 et 1980, l’approche stratégique de la thérapie brève a été développée par le Mental Research Institute (MRI) à Palo Alto, en Californie. Cette approche se concentre sur l’identification et la modification des modèles de comportement qui maintiennent les problèmes en place.

Depuis lors, de nombreux autres modèles de thérapie brève ont été développés, chacun avec sa propre approche de la résolution de problèmes dans un cadre temporel limité.

La thérapie constructiviste – Le constructivisme

La thérapie constructiviste est une approche thérapeutique basée sur la théorie constructiviste de la connaissance. Selon cette théorie, notre compréhension du monde est construite à travers nos expériences et perceptions personnelles, plutôt que d’être déterminée par la réalité objective.

Dans le contexte de la thérapie, le constructivisme suggère que nos problèmes psychologiques peuvent souvent être attribués à des schémas de pensée et des interprétations du monde qui sont inadaptés ou dysfonctionnels. En conséquence, mon rôle consiste à aider la personne à explorer et à réviser ses schémas de pensée.

Cela peut impliquer de travailler à identifier et défier les hypothèses sous-jacentes qui guident à une compréhension du monde, de mettre en évidence les contradictions et les incohérences dans les croyances actuelles, et d’aider à construire de nouvelles interprétations des expériences qui soient plus fonctionnelles.

Quelles thérapies constructivistes ?

• Thérapie Narrative : Cette approche se concentre sur l’exploration des “histoires” que nous racontons sur nous-mêmes et notre monde. Le thérapeute aide le patient à réviser ces histoires de manière à favoriser un meilleur bien-être psychologique.
• Thérapie Systémique : Cette approche, influencée par le travail de Grégory Bateson et d’autres, considère que les problèmes individuels doivent être compris dans le contexte des systèmes sociaux plus larges dans lesquels l’individu opère (comme la famille, la communauté, etc.). La thérapie systémique cherche à intervenir à ce niveau systémique
• Thérapie Brève Stratégique : Développée par des figures comme Giorgio Nardone, cette approche se concentre sur l’identification et la modification de schémas comportementaux et de pensée problématiques dans le présent, plutôt que de chercher les origines profondes d’un problème.

Thérapie et structuralisme

Qu’est-ce que le structuralisme ?

La perspective structuraliste suggère que tout système (comme la langue, la culture ou l’esprit humain) peut être compris en termes de structures sous-jacentes qui l’organisent. Ces structures sont souvent invisibles ou inconscientes, mais elles déterminent la façon dont les éléments du système interagissent et prennent un sens.

Grilles de lectures en accompagnement

Si le constructivisme rejette a priori les structures et donc les grilles de lectures et la vision structurelle ou structuraliste, il n’en demeure pas moins que j’appuie ma pratique sur certaines grilles de lecture, comme par exemple ;

• La structure de l’esprit dans le bouddhisme qui corrèle avec les derniers développement en matière de conscience dans les neurosciences,
• Les psychodynamiques du yoga qui corrèlent avec certains critères diagnostique du DSM,
• Les stades de développement de l’individu (Piaget, Erickson…)
• Les spirales dynamique ou évolution des systèmes de valeur (Grave, Wilber)
• Les besoins (Maslow, Robbins, Rosenberg)
• Le triangle de Karpman (et les systèmes de relation interindividuel)
• La théorie polyvagale
• Le système familial intérieur (Schwartz)
• et d’autres…

La phénoménologie dans le cadre de la thérapie brève

La phénoménologie est une approche philosophique qui vise à explorer et à décrire les phénomènes tels qu’ils se présentent à la conscience, sans recourir à des théories, des hypothèses ou des interprétations préconçues. Elle a été développée au début du XXe siècle par le philosophe allemand Edmund Husserl.

La phénoménologie se concentre sur l’expérience subjective, l’intentionnalité (le fait que la conscience est toujours consciente de quelque chose) et la perception directe des phénomènes. Elle cherche à comprendre le monde tel qu’il est vécu par les individus, plutôt que de faire des suppositions sur ce qui existe en dehors de cette expérience.

Dans le contexte de la psychologie et de la psychothérapie, la phénoménologie a inspiré des approches qui mettent l’accent sur l’expérience vécue de l’individu. Par exemple, la psychothérapie existentielle et la psychothérapie centrée sur la personne (développée par Carl Rogers) s’appuient toutes deux sur une perspective phénoménologique pour comprendre l’expérience du client.

La phénoménologie est une approche qui met donc l’accent sur l’expérience subjective directe des phénomènes, en s’efforçant de mettre de côté les préjugés et les interprétations préconçues afin d’accéder à une description aussi précise et complète que possible de l’expérience vécue.

La pleine conscience ou pleine présence

La pleine conscience, ou mindfulness en anglais, est une pratique qui implique de porter une attention non critique à l’expérience du moment présent. Il existe plusieurs thérapies qui utilisent la pleine conscience comme composante clé de leur approche :

• Thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (Mindfulness-Based Cognitive Therapy, MBCT) : La MBCT est une forme de thérapie cognitive qui incorpore des techniques de pleine conscience pour aider à gérer la dépression et l’anxiété. Elle a été spécifiquement développée pour aider à prévenir la rechute chez les personnes qui ont souffert de dépression majeure.
• Réduction du stress basée sur la pleine conscience (Mindfulness-Based Stress Reduction, MBSR) : La MBSR est une intervention de groupe qui utilise la méditation de pleine conscience, le yoga et la pleine conscience dans les activités quotidiennes pour aider à réduire le stress. Elle a été développée par Jon Kabat-Zinn à l’Université du Massachusetts.
• Thérapie d’acceptation et d’engagement (Acceptance and Commitment Therapy, ACT) : L’ACT est une forme de thérapie cognitivo-comportementale qui utilise la pleine conscience et l’acceptation des expériences internes désagréables, plutôt que de chercher à les éviter ou à les changer.

Toutes ces approches partagent un accent commun sur l’importance de porter une attention ouverte et non critique à l’expérience du moment présent. Elles utilisent différentes techniques pour aider à cultiver cette capacité, y compris la méditation formelle de pleine conscience, des exercices d’attention, et l’intégration de la pleine conscience dans les activités quotidiennes.

La pleine conscience est par ailleurs la base même des pratiques comme la thérapie internal family system qui cherche à nourrir le soi, la base de la thérapie voice dialog qui cherche à nourrir le “aware ego”, mais aussi de la gestalt thérapie qui est la thérapie de l’ici et maintenant et sa cache dans bien d’autres disciplines sans qu’elle soit formellement évoquée comme dans la P.N.L. et l’identification des sous-modalité, le focusing ou le felt sense dans les thérapies “sensorimotrice” et pleinement essentiel dans la résolution des mémoires traumatiques…

L’hypnose

L’hypnose thérapeutique, aussi connue sous le nom d’hypnothérapie, est une méthode de psychothérapie qui utilise l’hypnose pour aider les personnes désireuse de changement à atteindre un état de relaxation profonde et de concentration intense, souvent décrit comme un état de transe. Dans cet état, les patients peuvent être plus ouverts à des suggestions et peuvent avoir accès à des souvenirs et des expériences qui sont le plus souvent hors de portée de leur conscience habituelle.

L’hypnose peut être utilisée comme un outil thérapeutique en soi, ou elle peut être intégrée dans d’autres formes de thérapie, comme la thérapie cognitivo-comportementale ou la thérapie psychodynamique. Sous sa forme conversationnelle, nous allons retrouver des techniques d’hypnose dans la thérapie des états du moi, l’internal family system, le voice dialog, mais aussi dans la P.N.L. dans l’EMDR…

L’hypnose en psychothérapie est souvent décrite dans les problématiques suivante bien que sa portée puisse être bien plus large:

• Gestion de la douleur : L’hypnose a été utilisée pour aider à gérer la douleur chronique et la douleur liée à des conditions médicales spécifiques.
• Gestion du stress et de l’anxiété : L’hypnose peut aider à réduire le stress et l’anxiété en favorisant la relaxation et en aidant les patients à développer de nouvelles façons de répondre à des situations stressantes.
• Arrêt du tabac et autres changements de comportement : L’hypnose peut être utilisée pour aider les patients à arrêter de fumer ou à modifier d’autres comportements indésirables.
• Traumatisme et stress post-traumatique : L’hypnose peut aider à réduire les symptômes du trouble de stress post-traumatique et à traiter les traumatismes en aidant les patients à accéder et à traiter les souvenirs traumatiques de manière sécurisée.

L’EMDR

L’EMDR, qui signifie Eye Movement Desensitization and Reprocessing (Désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires), est une forme de psychothérapie qui a été initialement développée pour traiter les personnes souffrant de trouble de stress post-traumatique (TSPT). Elle a été créée par la psychologue américaine Francine Shapiro dans les années 1980.

La thérapie EMDR repose sur l’idée que les symptômes du TSPT résultent d’une incapacité à traiter correctement les souvenirs traumatiques. En utilisant des techniques spécifiques, y compris des mouvements oculaires guidés, l’EMDR vise à aider le patient à retraiter ces souvenirs, à réduire leur impact émotionnel et à favoriser un mieux être.

Les thérapies sensorimotrices

La thérapie sensorimotrice et le Somatic Experiencing sont deux approches de la psychothérapie qui mettent l’accent sur l’intégration du corps et de l’esprit dans le processus thérapeutique. Elles ont été spécifiquement conçues pour aider les personnes à récupérer des traumatismes et du stress.

• Thérapie sensorimotrice : La thérapie sensorimotrice, développée par Pat Ogden, est une approche qui combine les techniques cognitives et somatiques pour traiter le traumatisme. Elle se concentre sur les réponses corporelles (sensorimotrices) qui se produisent lors des expériences traumatiques et qui peuvent être ignorées dans les thérapies plus traditionnelles. Les praticiens de la thérapie sensorimotrice travaillent avec les patients pour identifier et changer les réponses physiques aux souvenirs traumatiques, avec l’idée que le changement des réponses corporelles peut aider à changer les réponses émotionnelles et cognitives.
• Somatic Experiencing : Le Somatic Experiencing est une autre approche somatique du traumatisme, développée par Peter Levine. Cette thérapie part de l’hypothèse que le traumatisme est le résultat de l’incapacité du système nerveux à gérer correctement les réponses au stress. Les thérapeutes formés en Somatic Experiencing aident les patients à accéder à leurs sensations corporelles liées au traumatisme et à “compléter” les réponses de stress inachevées, permettant ainsi au système nerveux de revenir à un état d’équilibre.

Bessel van der Kolk, un psychiatre renommé pour son travail dans le domaine du trouble de stress post-traumatique (TSPT) et bien que van der Kolk lui-même ne soit pas le créateur de la thérapie sensorimotrice, a largement soutenu son utilisation dans le traitement des traumas.

Selon van der Kolk, les traumas peuvent être stockés dans le corps, et en conséquence, le travail avec le corps peut être une méthode efficace pour traiter les traumas. Les traitements qu’il propose et soutient vont au-delà de la thérapie traditionnelle basée sur la parole et incluent des approches somatiques, comme le yoga thérapeutique, la thérapie par le mouvement, et d’autres formes de thérapie qui engagent le corps.

L’internal family systems

Internal Family Systems (IFS) est un modèle de psychothérapie développé par le thérapeute familial Richard Schwartz dans les années 1980. IFS est basé sur l’idée que l’esprit est composé de plusieurs sous-personnalités, ou “parties”, et que la guérison se produit lorsque ces parties sont harmonieusement intégrées.

Selon l’IFS, nous avons tous trois types de parties :

• Exilés : Ces parties contiennent les traumatismes, les peurs et les douleurs de notre passé qui ont été réprimés ou ignorés pour nous protéger.
• Managers : Ces parties essaient de maintenir le contrôle de notre conscience et de notre comportement pour éviter de déclencher ou de ressentir la douleur que portent les exiles.
• Pompiers : Ces parties interviennent lorsqu’un exil est activé, souvent par des comportements impulsifs ou destructeurs, pour détourner l’attention et la douleur de l’exil.

En plus de ces parties, l’IFS parle du “Self”, ou du Moi, qui est notre centre de conscience et de compassion. Selon l’IFS, tout le monde possède un Self, et ce Self peut aider à guérir et à intégrer les différentes parties.

En thérapie IFS, le thérapeute aide le client à comprendre et à accepter ses différentes parties. Le but est d’accéder au Self et de lui permettre de guider le processus de guérison, aidant chaque partie à trouver son rôle positif et à libérer la douleur qu’elle porte. L’IFS peut être utilisé pour traiter une variété de conditions, y compris le trouble de stress post-traumatique, l’anxiété, la dépression, les troubles de l’alimentation, et plus encore.

La communication non violente

La Communication Non Violente (CNV), aussi appelée Communication Bienveillante, est une méthode de communication développée par le psychologue Marshall Rosenberg dans les années 1960. Cette approche se concentre sur trois aspects : l’auto-empathie (une compréhension profonde de ses propres sentiments et besoins), l’empathie envers autrui, et l’expression honnête.

Selon Rosenberg, la CNV comporte quatre étapes principales :

• Observation : Il s’agit de décrire ce que nous observons de manière objective, sans émettre de jugement ou d’évaluation. Par exemple, “Je vois que la vaisselle n’est pas faite” plutôt que “Tu es paresseux”.
• Sentiment : Ici, nous identifions et exprimons comment nous nous sentons par rapport à ce que nous avons observé. Par exemple, “Je me sens frustré”.
• Besoins : Ensuite, nous exprimons nos besoins ou valeurs qui sont en lien avec nos sentiments. Par exemple, “J’ai besoin d’ordre dans la maison”.
• Demande : Enfin, nous formulons une demande claire et concrète à l’autre personne. Par exemple, “Pourrais-tu faire la vaisselle maintenant ?”

L’objectif de la CNV est de créer des relations fondées sur l’honnêteté et l’empathie, et d’éviter les schémas de communication violents ou destructeurs. Elle peut être utilisée dans une variété de contextes, y compris les relations personnelles, le travail, et la résolution de conflits. Lors de la négociation par parties rencontrés lors des conflits interne, la médiation en CNV offre un appart essentiel de mon point de vue.

La gestalt-thérapie

La Gestalt-thérapie est une forme de psychothérapie centrée sur la conscience de soi et l’instant présent. Elle a été développée dans les années 1940 et 1950 par Fritz Perls, Laura Perls et Paul Goodman. Le terme “gestalt” est un mot allemand qui signifie “forme” ou “figure”, et se réfère à la notion de voir l’individu dans son entièreté, en tenant compte de ses pensées, sentiments, comportements, corps et environnement.

Les idée cléfs de la Gestalt-thérapie :

• Ici et maintenant : La Gestalt-thérapie met l’accent sur l’importance de se concentrer sur le moment présent et sur l’expérience immédiate. Les thérapeutes encouragent les patients à porter attention à leurs sensations, pensées et émotions telles qu’elles se produisent dans le moment présent.
• Responsabilité : Dans la Gestalt-thérapie, les patients sont encouragés à prendre la responsabilité de leurs propres actions, pensées et sentiments, plutôt que de blâmer les autres.
• Expérience directe : La Gestalt-thérapie utilise des techniques qui encouragent les patients à faire l’expérience de leurs sentiments et émotions directement, plutôt que d’en parler de manière abstraite. Cela peut inclure des techniques comme le jeu de rôle, l’expression créative, ou l’attention portée aux sensations corporelles.
• Gestalt inachevée : La thérapie Gestalt reconnaît que les individus peuvent souvent avoir des “gestalts inachevées”, c’est-à-dire des expériences ou des sentiments qui ont été interrompus ou inachevés. Les thérapeutes aident les patients à identifier et à résoudre ces gestalts inachevées afin de favoriser la guérison et la croissance.

La Gestalt-thérapie peut être utilisée pour traiter une variété de problèmes comme l’anxiété, la dépression, les problèmes relationnels, les traumatismes et plus encore.

La PNL

La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) est une approche de la communication, du développement personnel et de la psychothérapie, qui a été créée en Californie dans les années 1970 par Richard Bandler et John Grinder. Elle se base sur l’idée que nos pensées, notre langage et nos comportements sont tous interconnectés et peuvent être modifiés pour atteindre des objectifs spécifiques.

Les idées clefs de la PNL sont :

• Modélisation : La PNL a été développée en étudiant et en reproduisant les comportements et les pensées des personnes exceptionnellement douées dans leur domaine. L’idée est que d’autres peuvent apprendre à reproduire ces modèles de réussite.
• Systèmes de représentation sensorielle : La PNL suggère que nous interagissons avec le monde à travers nos sens et que nous avons tendance à privilégier certains sens par rapport à d’autres. Ces préférences peuvent influencer notre communication et notre comportement.
• Programmation : La PNL se concentre sur l’idée que nous pouvons changer nos pensées et nos comportements pour atteindre nos objectifs, un peu comme on peut programmer un ordinateur.
• Métaprogrammes : Ce sont des schémas ou des habitudes de pensée qui guident notre comportement. En identifiant nos métaprogrammes, nous pouvons mieux comprendre nos propres comportements et ceux des autres.
• Techniques spécifiques : La PNL propose une série de techniques et de stratégies pour aider à atteindre des objectifs, améliorer les compétences en communication, gérer le stress et l’anxiété, surmonter les croyances limitantes, et plus encore.

Il est à noter que la PNL fait débat. Elle puisse ses modèles d’observation auprès de thérapeutes comme Milton Erickson, Virginia Satir en proposant des systèmes de modélisation. Elle est généralement enseignée dans les école d’hypnose offrant un certain nombre de protocoles. Personnellement je n’appuie pas mon accompagnement sur des protocoles même si je n’ai pas manqué de les apprendre lors de mes différentes formations.

L’analyse transactionnelle

L’analyse transactionnelle est une théorie de la personnalité et une approche systématique de la psychothérapie développée par le psychiatre Eric Berne dans les années 1950. Elle se concentre sur les interactions – ou “transactions” – entre les gens et vise à promouvoir la croissance personnelle et le changement.

L’analyse transactionnelle se base sur plusieurs points dont :

• États du Moi : Selon Berne, notre personnalité se compose de trois “états du moi” – Parent, Adulte et Enfant. Le Parent représente les attitudes, les valeurs et les comportements que nous avons appris de nos figures parentales. L’Adulte est notre capacité à penser et à agir de manière rationnelle et objective. L’Enfant représente les sentiments, les attitudes et les comportements que nous avons eus dans l’enfance.
• Transactions : Une transaction est une unité d’interaction entre deux personnes. Les transactions peuvent être complémentaires (lorsque la communication se passe bien) ou croisées (lorsqu’il y a une rupture de communication).
• Scénario de vie : Berne a suggéré que nous créons inconsciemment un “scénario de vie” basé sur les influences de l’enfance, qui oriente nos comportements et décisions plus tard dans la vie.
• Contrats : En analyse transactionnelle, le travail thérapeutique est souvent structuré autour de “contrats” ou d’accords sur les objectifs spécifiques que le client souhaite atteindre.
• Jeux psychologiques : Selon Berne, les gens jouent souvent à des “jeux” dans leurs relations, qui sont des schémas répétitifs de comportement souvent inconscients et généralement dysfonctionnels.

L’objectif de l’analyse transactionnelle est d’aider les gens à devenir plus autonomes et à avoir la capacité de changer leurs schémas de pensée, de sentiment et de comportement qui ne sont pas productifs ou qui les empêchent d’atteindre leurs objectifs.